Édition du mercredi 10 avril 2013
Grand Paris : les maires d'Ile-de-France ne veulent pas être oubliés
Á la veille de la présentation des projets de loi de décentralisation en Conseil des ministres, les principaux acteurs du Grand Paris étaient réunis hier, aux 17es Assises de l’Association des maires d’Ile-de-France (AMIF), pour débattre de l’avenir de la métropole parisienne. Selon le 10e baromètre mis en place par l’AMIF et le JDD, le sujet inquiète fortement les élus franciliens. Ils seraient ainsi 74% à se prononcer contre la création d’une « métropole de Paris » dès 2016.
Le scepticisme des maires d’Ile-de-France s’étend aussi au futur réseau de transports du Grand Paris Express. Les annonces faites par le Premier ministre le mois dernier (lire Maire Info du 7 mars) n’ont pas satisfait 71% des élus. Ce résultat étonne alors que le sujet des transports a récemment fait l’objet d’un large consensus entre les décideurs publics. « Pour rassurer les maires, nous devons avancer dans la concrétisation du projet », a affirmé Etienne Guyot, président du directoire de la Société du Grand Paris (SGP). Et d’indiquer : « le conseil de surveillance de la SGP devrait arrêter en juin un calendrier des enquêtes publiques afin de lancer la réalisation du premier tronçon ». Cette détermination est d’ailleurs partagée par le préfet de la région Ile-de-France, Jean Daubigny. « Les premiers coups de pioche seront donnés dès 2014 », a-t-il garanti. Les deux responsables ont, par ailleurs, signé avec le président de la chambre des notaires de Paris, Christian Bénasse, une convention de partenariat pour l’installation d’un observatoire des prix du foncier et de l’immobilier aux abords des gares du Grand Paris Express.
Au-delà, la forme politique de la métropole parisienne continue de diviser les élus. Sur ce point, l’avant-projet de loi porté par Marylise Lebranchu, consistant à concentrer la gouvernance autour d’intercommunalités de taille significative, ne semble pas recueillir l’adhésion. « La place des communes dans ce dispositif est insuffisante. Nous verrons comment il est possible de l’amender », a soutenu Pierre Mansat, adjoint au maire de Paris, en charge de Paris Métropole. Pour Michel Teulet, maire de Gagny et président de l’AMIF, « il faut permettre aux maires de trouver leur place, même s’ils n’appartiennent pas à la zone dense ». Enfin, Philippe Laurent, maire de Sceaux et président de Paris Métropole, a alerté sur « le gros travail de pédagogie » qu’il reste à réaliser pour faire partager ces questions aux citoyens.
Le scepticisme des maires d’Ile-de-France s’étend aussi au futur réseau de transports du Grand Paris Express. Les annonces faites par le Premier ministre le mois dernier (lire Maire Info du 7 mars) n’ont pas satisfait 71% des élus. Ce résultat étonne alors que le sujet des transports a récemment fait l’objet d’un large consensus entre les décideurs publics. « Pour rassurer les maires, nous devons avancer dans la concrétisation du projet », a affirmé Etienne Guyot, président du directoire de la Société du Grand Paris (SGP). Et d’indiquer : « le conseil de surveillance de la SGP devrait arrêter en juin un calendrier des enquêtes publiques afin de lancer la réalisation du premier tronçon ». Cette détermination est d’ailleurs partagée par le préfet de la région Ile-de-France, Jean Daubigny. « Les premiers coups de pioche seront donnés dès 2014 », a-t-il garanti. Les deux responsables ont, par ailleurs, signé avec le président de la chambre des notaires de Paris, Christian Bénasse, une convention de partenariat pour l’installation d’un observatoire des prix du foncier et de l’immobilier aux abords des gares du Grand Paris Express.
Au-delà, la forme politique de la métropole parisienne continue de diviser les élus. Sur ce point, l’avant-projet de loi porté par Marylise Lebranchu, consistant à concentrer la gouvernance autour d’intercommunalités de taille significative, ne semble pas recueillir l’adhésion. « La place des communes dans ce dispositif est insuffisante. Nous verrons comment il est possible de l’amender », a soutenu Pierre Mansat, adjoint au maire de Paris, en charge de Paris Métropole. Pour Michel Teulet, maire de Gagny et président de l’AMIF, « il faut permettre aux maires de trouver leur place, même s’ils n’appartiennent pas à la zone dense ». Enfin, Philippe Laurent, maire de Sceaux et président de Paris Métropole, a alerté sur « le gros travail de pédagogie » qu’il reste à réaliser pour faire partager ces questions aux citoyens.
E.D.
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