Édition du vendredi 11 avril 2014
Droite et gauche s'entendent sur la gouvernance de la communauté urbaine de Strasbourg
La communauté urbaine de Strasbourg (CUS) sera à l'avenir codirigée par des élus du Parti socialiste et des Verts, majoritaires à Strasbourg, et des élus de droite et du centre, majoritaires dans les petites communes de la périphérie strasbourgeoise, ont annoncé hier les intéressés.
Quelques jours de discussions « ont abouti à un accord sur un pacte de gouvernance » entre un groupe d'élus menés par le maire UMP de Lingolsheim, Yves Bur, et le candidat socialiste à la présidence de la CUS et adjoint au maire de Stasbourg, Robert Herrmann, a annoncé ce dernier lors d'un point de presse commun.
En vertu de l'accord, sept des vingt vice-présidences de la CUS seront attribuées aux élus de droite et du centre. Les stratégies de la CUS seront discutées au sein d'un « conseil des maires ». Cet accord était préférable à la « majorité extrêment courte » dont aurait bénéficié la majorité PS-Verts, a précisé Robert Herrmann. « C'est un mariage à l'essai » en attendant que la CUS devienne officiellement une Eurométropole en janvier 2015, a complété Yves Bur.
S'il s'agit d'une première à Strasbourg, cette gouvernance partagée « n'est pas un cas isolé en France », a encore souligné Robert Herrmann en citant les exemples des communautés de Bordeaux, Nantes, Lyon ou Lille.
« Le dialogue et la négociation valent mieux que l'invective et l'affrontement bloc contre bloc », a commenté pour sa part Roland Ries (PS) réélu maire de Strasbourg. « Ce n'est pas une alliance entre UMP et PS, mais entre la ville-centre et les autres communes : ce n'est pas l'UMPS », a ajouté le maire qui sera également le premier vice-président de la CUS.
Les équilibres au sein de la communauté urbaine avaient été modifés avec le basculement à droite de la commune de Schiltigheim, la gauche n'ayant conservé qu'une majorité de 49 sièges sur 95, soit un siège de plus que la majorité absolue.
L'élection formelle du président et des vice-présidents de la communauté urbaine de Strasbourg a lieu aujourd’hui.
Quelques jours de discussions « ont abouti à un accord sur un pacte de gouvernance » entre un groupe d'élus menés par le maire UMP de Lingolsheim, Yves Bur, et le candidat socialiste à la présidence de la CUS et adjoint au maire de Stasbourg, Robert Herrmann, a annoncé ce dernier lors d'un point de presse commun.
En vertu de l'accord, sept des vingt vice-présidences de la CUS seront attribuées aux élus de droite et du centre. Les stratégies de la CUS seront discutées au sein d'un « conseil des maires ». Cet accord était préférable à la « majorité extrêment courte » dont aurait bénéficié la majorité PS-Verts, a précisé Robert Herrmann. « C'est un mariage à l'essai » en attendant que la CUS devienne officiellement une Eurométropole en janvier 2015, a complété Yves Bur.
S'il s'agit d'une première à Strasbourg, cette gouvernance partagée « n'est pas un cas isolé en France », a encore souligné Robert Herrmann en citant les exemples des communautés de Bordeaux, Nantes, Lyon ou Lille.
« Le dialogue et la négociation valent mieux que l'invective et l'affrontement bloc contre bloc », a commenté pour sa part Roland Ries (PS) réélu maire de Strasbourg. « Ce n'est pas une alliance entre UMP et PS, mais entre la ville-centre et les autres communes : ce n'est pas l'UMPS », a ajouté le maire qui sera également le premier vice-président de la CUS.
Les équilibres au sein de la communauté urbaine avaient été modifés avec le basculement à droite de la commune de Schiltigheim, la gauche n'ayant conservé qu'une majorité de 49 sièges sur 95, soit un siège de plus que la majorité absolue.
L'élection formelle du président et des vice-présidents de la communauté urbaine de Strasbourg a lieu aujourd’hui.
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