Édition du mercredi 15 juin 2011
La part des ressources de la DGF et du FSRIF consacrée à la péréquation s'établissait, en 2010, à 23,17%, en hausse d'un point par rapport à 2009
Le rapport annuel de performances annexé au projet de loi de règlement des comptes de lEtat pour lannée 2010, consacré aux «Relations avec les collectivités locales», permet dévaluer la mise en uvre de lobjectif de péréquation des ressources financières des collectivités locales.
Le document rappelle que la péréquation «implique la mise en oeuvre de nombreuses dispositions relatives aux dotations de lÉtat et à la fiscalité locale, dont les mécanismes visent à aider les collectivités considérées comme défavorisées compte tenu de leur niveau de ressources et de charges».
Il rappelle que «la révision constitutionnelle du 28 mars 2003 consacre la péréquation comme une exigence constitutionnelle, en disposant que «la loi prévoit des dispositifs de péréquation destinés à favoriser légalité entre les collectivités territoriales».
La péréquation communale est plus particulièrement organisée autour de deux composantes visant à comparer les communes au sein de groupes homogènes, la dotation de solidarité urbaine (DSU) et la dotation de solidarité rurale (DSR), et dune dotation nationale de péréquation (DNP) permettant de comparer toutes les communes entre elles, quel que soit leur caractère, urbain ou rural.
Lintercommunalité supposant la mutualisation des charges et des moyens, la dotation dintercommunalité concourt, elle aussi, à la péréquation entre communes.
Enfin, le Fonds de solidarité des communes de la région Ile-de-France (FSRIF), dispositif de péréquation "horizontale" (transfert entre collectivités, par opposition à la péréquation "verticale" qui est une modulation des transferts de lÉtat aux collectivités), vise à réduire les inégalités en région Ile-de-France.
Pour illustrer lobjectif de péréquation, deux indicateurs ont été retenus:
«- Les volumes financiers relatifs consacrés explicitement à la péréquation: ils traduisent leffort spécifique fourni en faveur de la redistribution.
«- Une étude quinquennale évaluant lefficacité des dotations en termes de réduction des inégalités mesurées par un indicateur synthétique des inégalités entre communes.»
En 2010, le pourcentage des ressources consacrées à la péréquation par rapport au montant de la DGF et du FSRIF sétablit à 23,17% contre 22,24% en 2009.
Il est indiqué que «la prise en compte en 2010 des chiffres de population issus du nouveau mode de recensement de la population et de lactualisation du nombre de résidences secondaires (+2 millions de personnes recensées prises en compte dans le cadre de la répartition de la DGF en 2010 par rapport à 2009) ayant comme conséquence directe une augmentation du poids de la dotation forfaitaire au sein de la DGF globale, il avait été décidé de fixer la cible intermédiaire de 2010 à 24%. A la suite des choix opérés par le comité des finances locales, cette cible a été approchée mais non atteinte puisque 23,17% des volumes financiers relatifs à la DGF des communes et des EPCI ont été consacrés aux dotations de péréquation».
Pour télécharger le rapport (PDF, 745 Ko), utiliser le lien ci-dessous.
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