Édition du mardi 5 février 2013
Delphine Batho se prononce pour l'enfouissement des déchets radioactifs
La ministre de l’Écologie, Delphine Batho, a défendu hier la technique d’enfouissement profond des déchets radioactifs, à l’issue d’une visite sur le chantier du site de Bure, entre Meuse et Haute-Marne. La ministre y a présidé le Comité de haut niveau, instance réunissant les élus et les industriels impliqués dans le projet ainsi que l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) et l’État.
Le site de Bure a été retenu en 1998 pour implanter un éventuel laboratoire souterrain et un centre d’enfouissement. Huit ans plus tard, en 2006, la loi n°2006-739 instaurait l’obligation d’enfouir les déchets hautement radioactifs. Le 19 juillet 2001, une directive européenne paraissait sur cette question, estimant qu’« est communément admis que sur le plan technique, le stockage en couche géologique profonde constitue, actuellement, la solution la plus sûre et la plus durable en tant qu’étape finale de la gestion des déchets de haute activité et du combustible usé considéré comme déchet ».
La technique de l’enfouissement s’appuie sur le principe du « stockage réversible » : autrement dit, les déchets appartenant aux catégories HA (hautement actif) et MA-VL (moyennement actif - vie longue) sont enfouis de façon provisoire – le provisoire pouvant durer jusqu’à plus de cent ans – en attendant que les générations futures trouvent des solutions plus pérennes. Le projet Cigéo (Centre industriel de stockage géologique) de Bure permettra de stocker ces déchets à quelque 500 mètres de profondeur, et est prévu pour une exploitation d’un siècle.
Le débat public sur Cigéo doit démarrer à partir de ce mois de février, le gouvernement cherchant comment « l’articuler » avec le débat national sur la transition énergétique. L’installation elle-même pourrait commencer à fonctionner en 2025.
À l’issue de la réunion du Comité de haut niveau, Delphine Batho a déclaré qu’elle y avait réaffirmé « le principe de transparence, de réversibilité, de démocratie et du choix de la solution de référence ». Elle a annoncé la création d’un poste de sous-préfet spécialement consacré au centre d’enfouissement de Bure.
Le site de Bure a été retenu en 1998 pour implanter un éventuel laboratoire souterrain et un centre d’enfouissement. Huit ans plus tard, en 2006, la loi n°2006-739 instaurait l’obligation d’enfouir les déchets hautement radioactifs. Le 19 juillet 2001, une directive européenne paraissait sur cette question, estimant qu’« est communément admis que sur le plan technique, le stockage en couche géologique profonde constitue, actuellement, la solution la plus sûre et la plus durable en tant qu’étape finale de la gestion des déchets de haute activité et du combustible usé considéré comme déchet ».
La technique de l’enfouissement s’appuie sur le principe du « stockage réversible » : autrement dit, les déchets appartenant aux catégories HA (hautement actif) et MA-VL (moyennement actif - vie longue) sont enfouis de façon provisoire – le provisoire pouvant durer jusqu’à plus de cent ans – en attendant que les générations futures trouvent des solutions plus pérennes. Le projet Cigéo (Centre industriel de stockage géologique) de Bure permettra de stocker ces déchets à quelque 500 mètres de profondeur, et est prévu pour une exploitation d’un siècle.
Le débat public sur Cigéo doit démarrer à partir de ce mois de février, le gouvernement cherchant comment « l’articuler » avec le débat national sur la transition énergétique. L’installation elle-même pourrait commencer à fonctionner en 2025.
À l’issue de la réunion du Comité de haut niveau, Delphine Batho a déclaré qu’elle y avait réaffirmé « le principe de transparence, de réversibilité, de démocratie et du choix de la solution de référence ». Elle a annoncé la création d’un poste de sous-préfet spécialement consacré au centre d’enfouissement de Bure.
F.L.
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