Édition du mercredi 24 octobre 2012
Décentralisation : Raffarin voudrait « des grandes régions »
L'ancien Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, s'est déclaré hier favorable à « des grandes régions » couvrant un espace géographique plus important, ce qui remédierait selon lui au « problème des doublons » entre départements et régions. « Le problème des doublons aujourd'hui, c'est que dans un grand nombre de régions, la région et le département ont des périmètres trop voisins, et donc ils sont concurrents », a-t-il affirmé lors d'un colloque au Sénat sur le thème « Trente ans de décentralisation, et après? ».
L'ex-président de la région Poitou-Charentes et auteur de la loi d’août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales, a observé que le département de Charente-Maritime « a un budget plus important que celui de la région » à laquelle il appartient et que ce dernier « considère, par exemple, que le tourisme en Charente-Maritime, c'est son affaire », et non celle des élus régionaux.
« Puisqu'on n'a pas choisi de rapprocher départements et régions, je pense qu'il faut maintenant séparer les deux, aller vers des grandes régions pour faire de la vraie stratégie, et garder les départements pour faire de la cohésion territoriale », a encore affirmé Jean-Pierre Raffarin.
Pour l'ancien Premier ministre, « les décentralisateurs doivent travailler à une réforme qui nous fera faire des économies sur une meilleure rationalisation des compétences ». « Les décentralisateurs ne peuvent pas être immobiles, parce qu'ils sont le parti du mouvement » et qu’ils sont d'abord animés par « un projet politique : rapprocher le citoyen des centres de décision », a-t-il insisté.
Jean-Pierre Raffarin a aussi jugé que « l'Etat n'a pas bien réagi » pour accompagner la décentralisation. « On a trop affaibli nos outils du moyen terme », a-t-il regretté, mentionnant la Datar et le Commissariat au Plan. « En abandonnant le moyen terme, l'Etat n'est pas à sa place, a-t-il dit. Il faut donner une vraie autorité au préfet, on doit avoir plus de force de l'Etat dans les territoires ».
L'ex-président de la région Poitou-Charentes et auteur de la loi d’août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales, a observé que le département de Charente-Maritime « a un budget plus important que celui de la région » à laquelle il appartient et que ce dernier « considère, par exemple, que le tourisme en Charente-Maritime, c'est son affaire », et non celle des élus régionaux.
« Puisqu'on n'a pas choisi de rapprocher départements et régions, je pense qu'il faut maintenant séparer les deux, aller vers des grandes régions pour faire de la vraie stratégie, et garder les départements pour faire de la cohésion territoriale », a encore affirmé Jean-Pierre Raffarin.
Pour l'ancien Premier ministre, « les décentralisateurs doivent travailler à une réforme qui nous fera faire des économies sur une meilleure rationalisation des compétences ». « Les décentralisateurs ne peuvent pas être immobiles, parce qu'ils sont le parti du mouvement » et qu’ils sont d'abord animés par « un projet politique : rapprocher le citoyen des centres de décision », a-t-il insisté.
Jean-Pierre Raffarin a aussi jugé que « l'Etat n'a pas bien réagi » pour accompagner la décentralisation. « On a trop affaibli nos outils du moyen terme », a-t-il regretté, mentionnant la Datar et le Commissariat au Plan. « En abandonnant le moyen terme, l'Etat n'est pas à sa place, a-t-il dit. Il faut donner une vraie autorité au préfet, on doit avoir plus de force de l'Etat dans les territoires ».
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