Maire-info
Le quotidien d’information des élus locaux

Édition du mercredi 10 novembre 2004
Aménagement rural

Dans les zones rurales fragiles, les coûts de construction de l'immobilier d'entreprise se situent en moyenne entre 5 % et 11 % en dessous du coût national

Selon une étude de la Délégation à l'aménagement du territoire et à l'action régionale (DATAR) portant sur l’évaluation du prix de l’immobilier d’entreprise dans les zones rurales fragiles, les coûts de construction des bureaux, locaux industriels et entrepôts se situent, dans ces zones, en moyenne entre 5 % et 11 % en dessous du coût national de construction. Cette moyenne varie selon les types de locaux concernés. Pour les bureaux, les prix de marché constatés sont quasiment toujours inférieurs aux coûts de construction, y compris pour des locaux neufs. Pour les locaux d’activité, le prix du marché est également presque toujours inférieur au prix de revient, mais les fluctuations sont plus fréquentes. Les transactions portant sur des locaux industriels peuvent ainsi atteindre des valeurs comprises entre 60 % et 90% du coût de construction (446 euros par mètre carré en 2002). C’est pour les entrepôts que les variations constatées sont les plus limitées, les prix constatés se situant en général au niveau du coût de construction (entre 80 % et 120% du coût de construction, soit 292 euros par mètre carré en 2002). La moyenne varie aussi en fonction du niveau d’enclavement des zones considérées. Les variations constatées dépendent principalement de la pression du marché local de l’immobilier d’entreprise et du niveau d’enclavement des zones rurales concernées, cette variable prenant en compte à la fois la proximité et le niveau d’influence de la ville la plus fréquentée sur la zone, le temps d’accès à cette ville, la distance par rapport aux services, supermarchés et hypermarchés, établissements de santé, lieux de spectacles et services administratifs et, enfin, la durée de l’accès aux autoroutes. L’étude a porté sur un échantillon de 25 communes réparties sur l’ensemble du territoire rural et concentrant un nombre suffisant de transactions immobilières intervenues récemment et relatives aux bureaux, entrepôts et locaux d’activité, pour permettre à la fois une analyse pertinente et des comparaisons avec les prix pratiqués dans les zones urbanisées et sur le marché national. Le prix du marché - ou valeur vénale - constitue la référence réglementaire des collectivités territoriales, rappelle la DATAR : « C’est notamment à partir de cette valeur que les collectivités fixent le montant des aides qu’elles peuvent octroyer aux entreprises, sous la forme de rabais sur le prix de vente ou le prix de location des bâtiments et des terrains.»c=http://www

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