Édition du mercredi 20 mars 2019
Foires et salons : les entreprises du secteur enregistrent « une vive croissance et des marges élevées »
Dans une étude publiée lundi, l’Insee met en avant la bonne santé du secteur des foires et salons, dont les entreprises ont connu « une vive croissance et des marges élevées » en 2016. Une information qui intéressera les élus locaux étant donné l’impact économique que ces événements entraînent à l’échelon local. Avec 7 800 entités, le secteur des foires et salons a ainsi dégagé 4,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires cette année-là et a progressé en moyenne de 4,7 % en valeur par an depuis 2006 (malgré une baisse en 2009).
Une croissance qui bénéficie aussi aux secteurs de l’hébergement, la restauration et les transports
Si l’activité des foires et salons a pour but de « contribuer au développement des entreprises ainsi qu’à la diffusion des connaissances scientifiques et techniques », celle-ci bénéficie à d’autres secteurs tels que « l’hébergement, la restauration et les transports », rappelle les auteurs de l’étude qui soulignent que « les clients du secteur sont essentiellement des entreprises (86 % du chiffre d’affaires) » et que « la location d’espace aux exposants constitue la principale source de recettes (77 %), loin devant les droits d’entrée payés par les visiteurs (12 %) ».
Les entreprises du secteur, les « unités légales » comme les nomment l’Insee, ont eu plus fréquemment recours à la sous-traitance que dans l’ensemble des services aux entreprises (33 % du chiffre d’affaires contre 18 %). Celles appartenant à des petites et moyennes entreprises (PME) du secteur sont celles qui y ont eu « le plus recours » (38 % de leur chiffre d’affaires), note l’Insee.
Concernant l’emploi, ce secteur employait 14 700 salariés en équivalent temps plein (ETP), en 2016, et mobilisait également de « nombreux salariés en contrat de courte durée » lors de la tenue des manifestations.
L’activité des congrès et des séminaires ainsi que celle des salons professionnels étaient « particulièrement dynamiques », constatent les auteurs de l’étude, tandis que « la part des congrès et séminaires dans le chiffre d’affaires du secteur s’accroît tandis que celle des salons professionnels se maintient ». En 2016, la moitié des congrès avaient pour thème la santé et l’activité des salons destinés aux passionnés (équitation, automobiles anciennes, mangas...) étaient « soutenue ». À l’opposé, la fréquentation des foires généralistes était « peu dynamique ».
La France deuxième au sein de l’Union européenne
L’Insee souligne, d’ailleurs, que la bonne santé du secteur dans l’Hexagone se confirme à l’échelle européenne puisque, la France se situe en deuxième position en termes de chiffres d’affaires (17 % du chiffre d’affaires du secteur dans l’UE) derrière l’Allemagne (33 %), mais devant l’Italie (11 %), le Royaume-Uni (10 %) et l’Espagne (7 %). « La valeur ajoutée rapportée au nombre de salariés en équivalent temps-plein » y est même « plus élevée que dans les autres pays de l’Union européenne », signalent les auteurs de l’étude. Elle atteint en moyenne 90 milliers d’euros, contre notamment 79 milliers d’euros en Allemagne et 80 milliers d’euros au Royaume-Uni.
Télécharger l’étude.
Une croissance qui bénéficie aussi aux secteurs de l’hébergement, la restauration et les transports
Si l’activité des foires et salons a pour but de « contribuer au développement des entreprises ainsi qu’à la diffusion des connaissances scientifiques et techniques », celle-ci bénéficie à d’autres secteurs tels que « l’hébergement, la restauration et les transports », rappelle les auteurs de l’étude qui soulignent que « les clients du secteur sont essentiellement des entreprises (86 % du chiffre d’affaires) » et que « la location d’espace aux exposants constitue la principale source de recettes (77 %), loin devant les droits d’entrée payés par les visiteurs (12 %) ».
Les entreprises du secteur, les « unités légales » comme les nomment l’Insee, ont eu plus fréquemment recours à la sous-traitance que dans l’ensemble des services aux entreprises (33 % du chiffre d’affaires contre 18 %). Celles appartenant à des petites et moyennes entreprises (PME) du secteur sont celles qui y ont eu « le plus recours » (38 % de leur chiffre d’affaires), note l’Insee.
Concernant l’emploi, ce secteur employait 14 700 salariés en équivalent temps plein (ETP), en 2016, et mobilisait également de « nombreux salariés en contrat de courte durée » lors de la tenue des manifestations.
L’activité des congrès et des séminaires ainsi que celle des salons professionnels étaient « particulièrement dynamiques », constatent les auteurs de l’étude, tandis que « la part des congrès et séminaires dans le chiffre d’affaires du secteur s’accroît tandis que celle des salons professionnels se maintient ». En 2016, la moitié des congrès avaient pour thème la santé et l’activité des salons destinés aux passionnés (équitation, automobiles anciennes, mangas...) étaient « soutenue ». À l’opposé, la fréquentation des foires généralistes était « peu dynamique ».
La France deuxième au sein de l’Union européenne
L’Insee souligne, d’ailleurs, que la bonne santé du secteur dans l’Hexagone se confirme à l’échelle européenne puisque, la France se situe en deuxième position en termes de chiffres d’affaires (17 % du chiffre d’affaires du secteur dans l’UE) derrière l’Allemagne (33 %), mais devant l’Italie (11 %), le Royaume-Uni (10 %) et l’Espagne (7 %). « La valeur ajoutée rapportée au nombre de salariés en équivalent temps-plein » y est même « plus élevée que dans les autres pays de l’Union européenne », signalent les auteurs de l’étude. Elle atteint en moyenne 90 milliers d’euros, contre notamment 79 milliers d’euros en Allemagne et 80 milliers d’euros au Royaume-Uni.
A.W.
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