Édition du mercredi 23 novembre 2016
Exposition universelle 2025 : la France « officiellement » candidate
François Hollande a présenté « officiellement » hier la candidature de la France à l'Exposition universelle de 2025, dans un courrier adressé au secrétariat général du Bureau international des expositions. Cette exposition se tiendrait du 1er mai au 30 octobre 2025 en Ile-de-France mais « cette candidature est celle de toute la France », explique le chef de l'Etat dans ce courrier, précisant que le thème retenu était « la connaissance à partager, la planète à protéger », en anglais « Knowledge to share, Planet to care ».
Faisant valoir que les expositions universelles du XIXe siècle ont « marqué à jamais les mémoires », François Hollande indique que l'objectif de cette nouvelle exposition serait « d'améliorer nos modèles de développement ». Il évoque ainsi la santé, l'éducation, la culture et l'environnement « dans la continuité de la mobilisation qui a abouti en décembre 2015 à l'accord de Paris sur le changement climatique » lors de la COP21.
Le président français souligne également « qu'un nouveau réseau de métro express de 200 km est mis en chantier » en Ile-de-France, « permettant dès 2024 une amélioration de la desserte du Grand Paris » tandis qu'une liaison directe sera établie au même moment entre l'aéroport de Roissy-Charles-De-Gaulle et la gare de l'Est.
Pascal Lamy, qui chapeaute la structure de candidature française, a précisé ensuite devant la presse que le thème proposé était « à la fois universel, dans l'avenir et ouvert de telle sorte que chaque pays puisse en donner sa propre interprétation ». Jean-Christophe Fromantin, président d'ExpoFrance 2025 qui a porté le projet au départ, s'est félicité de ce « moment extraordinaire que l'on attendait depuis plusieurs années ».
Le projet conserve les caractéristiques de ses premières esquisses avec l'idée d'une immense sphère « connectée » au monde, autour de laquelle se déploiera un « grand village » composé des pavillons modulables des pays. Il va s'agir maintenant de sélectionner parmi les sept sites candidats dans l'aire du Grand Paris - les candidatures sont toujours ouvertes - pour une sélection avant l'été prochain. Un dossier technique complet sera alors déposé pour une décision finale attendue en novembre 2018.
Le dépôt officiel d'une candidature déclenche un compte à rebours de six mois pour les entrées en lice officielles. Selon Pascal Lamy, à ce jour, Osaka (Japon) pourrait être candidate, ainsi que la Russie avec soit Ekaterinenbourg, soit Nijni-Novgorod.
Pour les organisateurs, la candidature à cette Exposition Universelle n'est pas incompatible avec celle des jeux Olympiques de 2024 portée par Paris, une crainte soulevée par certains.
La candidature française est portée par un Groupement d'intérêt public (GIP) réunissant au côté de l'Etat l'association ExpoFrance 2025 - réunion d'entreprises finançant jusqu'à présent la candidature -, la Ville de Paris, la région Ile-de-France et la Métropole du Grand Paris. Des études ont évalué les retombées économiques d'une telle organisation à 23 milliards d'euros, avec création de 160 000 emplois directs et indirects et une fréquentation de quelque 45 millions de visiteurs. (AFP)
Faisant valoir que les expositions universelles du XIXe siècle ont « marqué à jamais les mémoires », François Hollande indique que l'objectif de cette nouvelle exposition serait « d'améliorer nos modèles de développement ». Il évoque ainsi la santé, l'éducation, la culture et l'environnement « dans la continuité de la mobilisation qui a abouti en décembre 2015 à l'accord de Paris sur le changement climatique » lors de la COP21.
Le président français souligne également « qu'un nouveau réseau de métro express de 200 km est mis en chantier » en Ile-de-France, « permettant dès 2024 une amélioration de la desserte du Grand Paris » tandis qu'une liaison directe sera établie au même moment entre l'aéroport de Roissy-Charles-De-Gaulle et la gare de l'Est.
Pascal Lamy, qui chapeaute la structure de candidature française, a précisé ensuite devant la presse que le thème proposé était « à la fois universel, dans l'avenir et ouvert de telle sorte que chaque pays puisse en donner sa propre interprétation ». Jean-Christophe Fromantin, président d'ExpoFrance 2025 qui a porté le projet au départ, s'est félicité de ce « moment extraordinaire que l'on attendait depuis plusieurs années ».
Le projet conserve les caractéristiques de ses premières esquisses avec l'idée d'une immense sphère « connectée » au monde, autour de laquelle se déploiera un « grand village » composé des pavillons modulables des pays. Il va s'agir maintenant de sélectionner parmi les sept sites candidats dans l'aire du Grand Paris - les candidatures sont toujours ouvertes - pour une sélection avant l'été prochain. Un dossier technique complet sera alors déposé pour une décision finale attendue en novembre 2018.
Le dépôt officiel d'une candidature déclenche un compte à rebours de six mois pour les entrées en lice officielles. Selon Pascal Lamy, à ce jour, Osaka (Japon) pourrait être candidate, ainsi que la Russie avec soit Ekaterinenbourg, soit Nijni-Novgorod.
Pour les organisateurs, la candidature à cette Exposition Universelle n'est pas incompatible avec celle des jeux Olympiques de 2024 portée par Paris, une crainte soulevée par certains.
La candidature française est portée par un Groupement d'intérêt public (GIP) réunissant au côté de l'Etat l'association ExpoFrance 2025 - réunion d'entreprises finançant jusqu'à présent la candidature -, la Ville de Paris, la région Ile-de-France et la Métropole du Grand Paris. Des études ont évalué les retombées économiques d'une telle organisation à 23 milliards d'euros, avec création de 160 000 emplois directs et indirects et une fréquentation de quelque 45 millions de visiteurs. (AFP)
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