Édition du mercredi 7 juin 2017
Première européenne : une évaluation environnementale du recyclage en France pendant toute une année
Un communiqué de presse de l’Ademe de la semaine dernière annonce les résultats plutôt encourageants de la première étude établissant un bilan du recyclage en France. Les chiffres sont éloquents : le recyclage a permis d’éviter en 2014 environ 22 millions de tonnes de CO2 et d’économiser 124 TWh d’énergie primaire.
Ce bilan a été réalisé (en partenariat avec l’Ademe) par Federec, organisation professionnelle qui fédère quelque 1300 entreprises de recyclage, toutes filières confondues. L’originalité de l’étude réside en ceci qu’elle analyse avec les mêmes indicateurs plusieurs filières, pour parvenir à un bilan global : les filières ferrailles, métaux non ferreux, papiers et cartons, verre, plastiques d’emballage, déchets du bâtiment et chiffons textile ont été étudiées selon la méthode ACV (analyse du cycle de vie), c’est-à-dire de l’extraction des matières premières à l'élimination.
Pour mieux comprendre les bénéfices du recyclage, Federec et l’Ademe donnent quelques éléments de comparaison : les 22,5 millions de tonnes de CO2 économisés correspondent à ce qui serait économisé en retirant 10 millions de voitures des routes, soit 20 % du parc automobile. Quant aux 124 TWh d’énergie primaire, ils équivalent à la production de 18 réacteurs nucléaires ou « 80% de la consommation électrique de l’ensemble des foyers français ». Autre exemple : dans la seule filière ferraille, c’est, en poids, l’équivalent de « 1200 tours Eiffel ou 300 porte-avions Charles-de-Gaulle » qui a été recyclé en 2014.
Le principal intérêt de ce bilan, au-delà des chiffres spectaculaires, est d’être « reproductible » : « Afin de répondre aux besoins spécifiques des professionnels du recyclage en matière d’évaluation environnementale sur des situations qui leur sont propres (demandes de clients en amont ou aval, bilan annuel…), l’étude s’accompagne d’un logiciel, sorte de calculette environnementale des impacts », détaille l’Ademe. Les adhérents de Federec pourront ainsi calculer « l’impact de leurs process de production » au regard de leurs tonnages ou des méthodes de recyclage choisies.
Cette étude, qui est selon l’Ademe « une première en Europe », est riche d’enseignements, car « elle démontre, chiffres à l’appui, la contribution majeure du recyclage et de la valorisation des déchets dans la lutte contre le changement climatique et l’épuisement des ressources minérales et fossiles », souligne Jean-Philippe Carpentier, président de Federec. « Cette étude démontre combien, de manière qualitative et quantitative, l’usage de matières premières de recyclage, en substitution aux matières premières fossiles ou primaires, permettrait de contribuer de façon significative à l’atteinte des objectifs que la France s'est fixés comme diviser par quatre ses émissions de GES à l’horizon 2050. »
Ce bilan a été réalisé (en partenariat avec l’Ademe) par Federec, organisation professionnelle qui fédère quelque 1300 entreprises de recyclage, toutes filières confondues. L’originalité de l’étude réside en ceci qu’elle analyse avec les mêmes indicateurs plusieurs filières, pour parvenir à un bilan global : les filières ferrailles, métaux non ferreux, papiers et cartons, verre, plastiques d’emballage, déchets du bâtiment et chiffons textile ont été étudiées selon la méthode ACV (analyse du cycle de vie), c’est-à-dire de l’extraction des matières premières à l'élimination.
Pour mieux comprendre les bénéfices du recyclage, Federec et l’Ademe donnent quelques éléments de comparaison : les 22,5 millions de tonnes de CO2 économisés correspondent à ce qui serait économisé en retirant 10 millions de voitures des routes, soit 20 % du parc automobile. Quant aux 124 TWh d’énergie primaire, ils équivalent à la production de 18 réacteurs nucléaires ou « 80% de la consommation électrique de l’ensemble des foyers français ». Autre exemple : dans la seule filière ferraille, c’est, en poids, l’équivalent de « 1200 tours Eiffel ou 300 porte-avions Charles-de-Gaulle » qui a été recyclé en 2014.
Le principal intérêt de ce bilan, au-delà des chiffres spectaculaires, est d’être « reproductible » : « Afin de répondre aux besoins spécifiques des professionnels du recyclage en matière d’évaluation environnementale sur des situations qui leur sont propres (demandes de clients en amont ou aval, bilan annuel…), l’étude s’accompagne d’un logiciel, sorte de calculette environnementale des impacts », détaille l’Ademe. Les adhérents de Federec pourront ainsi calculer « l’impact de leurs process de production » au regard de leurs tonnages ou des méthodes de recyclage choisies.
Cette étude, qui est selon l’Ademe « une première en Europe », est riche d’enseignements, car « elle démontre, chiffres à l’appui, la contribution majeure du recyclage et de la valorisation des déchets dans la lutte contre le changement climatique et l’épuisement des ressources minérales et fossiles », souligne Jean-Philippe Carpentier, président de Federec. « Cette étude démontre combien, de manière qualitative et quantitative, l’usage de matières premières de recyclage, en substitution aux matières premières fossiles ou primaires, permettrait de contribuer de façon significative à l’atteinte des objectifs que la France s'est fixés comme diviser par quatre ses émissions de GES à l’horizon 2050. »
F.L.
Télécharger l’étude Federec-Ademe.Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2