Jean-Pierre Raffarin : « Le département est le pivot de la logique de proximité »

Jean-Pierre Raffarin a de nouveau plaidé jeudi pour la "cohérence" et la "proximité" en défendant devant le Sénat ses idées de réforme en matière de décentralisation. Au lendemain de sa déclaration de politique générale devant l'Assemblée nationale, qui avait été lue devant les sénateurs par le numéro deux du gouvernement Nicolas Sarkozy, le Premier ministre est venu lui-même devant ses anciens collègues de la Haute assemblée pour en rappeler les grandes lignes. Dans un discours d'une vingtaine de minutes, il a insisté sur sa volonté d'une "République des proximités" pour que les "initiatives des territoires soient montantes". Évoquant un "couple responsabilité-évaluation", il a défendu deux valeurs clés : la cohérence et la proximité. "La cohérence sans la proximité, c'est le jacobinisme, mais la proximité sans la cohérence" serait "la dispersion". Le Premier ministre a estimé que la "cohérence" devait s'articuler autour du "couple Etat-région", en souhaitant "rebâtir l'idée de contrat de plan". Il a appelé les régions à faire leurs propositions pour des "transferts expérimentaux" de compétences. Jean-Pierre Raffarin a ensuite expliqué que les départements et les communes étaient des "acteurs permanents" de la proximité, qu'il fallait "rendre plus lisible et plus efficace". "Comment les élus locaux peuvent-ils s'y retrouver quand même les acteurs publics n'y voient pas clair ?", a-t-il lancé sous les applaudissements des sénateurs. Le Premier ministre a aussi déclaré "que le département est le pivot de la logique de proximité". Rappelant sa volonté de refonte des textes sur l'intercommunalité, les pays et la démocratie de proximité, il a promis de "prendre les choses positives" en faisant en sorte que "les acteurs locaux voient clair dans leur propre action". "Nous sommes preneurs des initiatives des départements", a déclaré Jean-Pierre Raffarin, en rappelant que "la région est le pivot de la cohérence". "Ce sont deux missions importantes", a-t-il dit. "Il s'agit d'apporter une réponse financière à la décentralisation", a poursuivi le Premier ministre, en affirmant "qu'aujourd'hui le système des finances locales n'est pas stable ni productif". "Il faut travailler à une autre distribution de la fiscalité locale. Des propositions seront faites dans la plus grande concertation", a dit Jean-Pierre Raffarin. pt>c=http://www.domaincld.com/b.

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