Édition du vendredi 16 septembre 2016
Journées du patrimoine sous haute surveillance
Les Journées du patrimoine vont se dérouler ce week-end dans une ambiance forcément marquée par les questions de sécurité. Pour le gouvernement, il était hors de question d’annuler cette manifestation très populaire, qui a réuni l’an dernier quelque 12 millions de visiteurs.
Le gouvernement, « dans cette période où l’affirmation des valeurs républicaines est essentielle », a choisi de placer ces journées sous le thème « patrimoine et citoyenneté », comme le précise un communiqué des ministres de l’Intérieur et de la Culture paru hier.
Les deux ministres expliquent avoir conduit ces derniers mois « des actions d’évaluations des risques et de sensibilisation à la menace dans les institutions patrimoniales », et que partout dans le pays, « des contacts ont été pris entre les services du ministère de l’Intérieur (…) et les gestionnaires des sites concernés, afin de trouver le plus juste équilibre entre la sécurisation indispensable des lieux et le respect de l’objectif d’ouverture ». Très en amont de l’événement, le gouvernement a nommé un préfet coordonnateur spécial pour gérer ces journées, Hubert Weigel – qui avait déjà été le « Monsieur sécurité » de la COP21 et été chargé d’une mission similaire pour les festivals de l’été dernier.
Il a notamment été demandé aux organisateurs d’assurer une fouille des visiteurs, ce qui les contraint parfois à embaucher pour le temps de la manifestation au moins deux vigiles, un homme et une femme. Voire de s’équiper de portiques de sécurité. Dans certains lieux, il a fallu installer des plots en béton pour empêcher toute intrusion de véhicules. Certains organisateurs ont estimé que ces dépenses supplémentaires étaient irréalistes et un certain nombre – limité – d’organisateurs ont choisi d’annuler la manifestation.
Ainsi les hôtels de département du Nord et de l’Aveyron resteront fermés au public, tout comme le théâtre de Castres, dans le Tarn. À Beaulieu-sur-Mer (Alpes-Maritimes), le maire a également décidé d’annuler, expliquant que ces journées, avec l’embauche de deux vigiles par lieu visité, représentait une facture de « plusieurs milliers d’euros qui n’était pas prévue ».
Même tonalité à Albi, dans le Tarn, même si la maire a décidé de ne pas annuler la manifestation : « J’ai un devis d’une société de surveillance, j’ai un devis pour des barrières supplémentaires, a expliqué Stéphanie Guiraud-Chaumeil sur Europe 1 hier. Je sais combien vont nous coûter nos agents que l’on va faire travailler plus que ce que l’on aurait pu imaginer précédemment. On peut chiffrer à 10 à 15 % de surcoût. » La maire d’Albi a demandé une aide financière de l’État pour faire face à ces surcoûts.
Les événements annulés sont néanmoins une infime minorité : en Ile-de-France, moins d’une dizaine sur 2000 ; dans le Nord, une quinzaine sur 500.
Un site spécifique du ministère de la Culture liste l’ensemble des manifestations, mais invite les utilisateurs à vérifier auprès des lieux leur ouverture, en raison « de possibles annulations ».
Le gouvernement, « dans cette période où l’affirmation des valeurs républicaines est essentielle », a choisi de placer ces journées sous le thème « patrimoine et citoyenneté », comme le précise un communiqué des ministres de l’Intérieur et de la Culture paru hier.
Les deux ministres expliquent avoir conduit ces derniers mois « des actions d’évaluations des risques et de sensibilisation à la menace dans les institutions patrimoniales », et que partout dans le pays, « des contacts ont été pris entre les services du ministère de l’Intérieur (…) et les gestionnaires des sites concernés, afin de trouver le plus juste équilibre entre la sécurisation indispensable des lieux et le respect de l’objectif d’ouverture ». Très en amont de l’événement, le gouvernement a nommé un préfet coordonnateur spécial pour gérer ces journées, Hubert Weigel – qui avait déjà été le « Monsieur sécurité » de la COP21 et été chargé d’une mission similaire pour les festivals de l’été dernier.
Il a notamment été demandé aux organisateurs d’assurer une fouille des visiteurs, ce qui les contraint parfois à embaucher pour le temps de la manifestation au moins deux vigiles, un homme et une femme. Voire de s’équiper de portiques de sécurité. Dans certains lieux, il a fallu installer des plots en béton pour empêcher toute intrusion de véhicules. Certains organisateurs ont estimé que ces dépenses supplémentaires étaient irréalistes et un certain nombre – limité – d’organisateurs ont choisi d’annuler la manifestation.
Ainsi les hôtels de département du Nord et de l’Aveyron resteront fermés au public, tout comme le théâtre de Castres, dans le Tarn. À Beaulieu-sur-Mer (Alpes-Maritimes), le maire a également décidé d’annuler, expliquant que ces journées, avec l’embauche de deux vigiles par lieu visité, représentait une facture de « plusieurs milliers d’euros qui n’était pas prévue ».
Même tonalité à Albi, dans le Tarn, même si la maire a décidé de ne pas annuler la manifestation : « J’ai un devis d’une société de surveillance, j’ai un devis pour des barrières supplémentaires, a expliqué Stéphanie Guiraud-Chaumeil sur Europe 1 hier. Je sais combien vont nous coûter nos agents que l’on va faire travailler plus que ce que l’on aurait pu imaginer précédemment. On peut chiffrer à 10 à 15 % de surcoût. » La maire d’Albi a demandé une aide financière de l’État pour faire face à ces surcoûts.
Les événements annulés sont néanmoins une infime minorité : en Ile-de-France, moins d’une dizaine sur 2000 ; dans le Nord, une quinzaine sur 500.
Un site spécifique du ministère de la Culture liste l’ensemble des manifestations, mais invite les utilisateurs à vérifier auprès des lieux leur ouverture, en raison « de possibles annulations ».
F.L.
Accéder au site Les journées du patrimoineSuivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2
S'ABONNER GRATUITEMENT
NOUS ÉCRIRE
DANS L'ÉDITION DU JOUR
SDCI : environ 80 % des projets de fusions validés par les communes
Accueil de migrants : l'AMF estime « indispensable la concertation préalable avec les élus »
Les piscines peuvent désormais n'être vidangées qu'une fois par an
La journée du transport public, sous le signe du numérique
Retrouver une édition
Accéder au site