Édition du lundi 4 décembre 2017
Cinéma : les salles municipales ont encore une carte à jouer
Alors qu’il était donné moribond au début des années 1990, le secteur de la projection cinématographique a repris des couleurs depuis le milieu des années 2000. Ce retournement s’explique par l’apparition des salles multiplexes, mais aussi par l’existence et la préservation d’un parc de salles important et diversifié ainsi que par une action publique volontariste, souligne l’Insee dans une note thématique consacrée à ce sujet, publiée fin novembre. Le parc français est ainsi le premier d’Europe avec 5 700 écrans en 2015, contre 4 700 en Allemagne et 4 100 au Royaume-Uni.
En 2 015, il y avait 2 033 établissements cinématographiques en France, dont une majorité (57 %) dotée d’une salle unique. Beaucoup moins nombreux, les multiplexes (203 au total) détiennent cependant 43 % des fauteuils, contre un quart pour les salles uniques, et ont représenté les trois quarts des entrées en 2015.
Si la dynamique est donc bien du côté de ces salles multiplexes, détenues essentiellement par les trois grands groupes français (Pathé, UGC et CGR cinémas), le secteur non marchand résiste bien (salles municipales ou associatives) et affiche une certaine stabilité avec quelque 13 % des entrées, observe l’Insee. En effet, poursuit l’institut, « de nombreuses municipalités se sont engagées activement dans le domaine de la projection cinématographique pour éviter la fermeture du cinéma local et, ainsi, une désertification de l’animation sociale et culturelle ». Les établissements du secteur non lucratif restent donc ainsi nombreux (plus de la moitié du parc). A l’inverse, leur poids économique est faible : 13 % des entrées et 9 % des recettes.
Ces établissements sont aussi de petite taille : quatre sur cinq n’offrent qu’une seule salle de projection et sept d’entre eux seulement alignent plus de cinq salles. Ils sont situés le plus souvent dans des zones à faible densité (unités urbaines de moins de 20 000 habitants ou communes rurales), où ils représentent plus des deux tiers des établissements cinématographiques et près de la moitié des recettes.
Ils sont également bien implantés en banlieue parisienne, plus particulièrement dans la petite couronne (trois cinémas sur quatre), mais ils ne réalisent que 11 % des recettes, en raison de la proximité de la capitale et de grands centres commerciaux, terre d’élection des multiplexes.
Il n’empêche, malgré la concurrence du secteur commercial, le nombre d’établissements du secteur non lucratif s’accroît (+ 4 %) au cours de la période 2005-2015, de même que leur contribution aux entrées (+ 2 points), observe aussi l’Insee.
Télécharger l’étude de l’Insee.
En 2 015, il y avait 2 033 établissements cinématographiques en France, dont une majorité (57 %) dotée d’une salle unique. Beaucoup moins nombreux, les multiplexes (203 au total) détiennent cependant 43 % des fauteuils, contre un quart pour les salles uniques, et ont représenté les trois quarts des entrées en 2015.
Si la dynamique est donc bien du côté de ces salles multiplexes, détenues essentiellement par les trois grands groupes français (Pathé, UGC et CGR cinémas), le secteur non marchand résiste bien (salles municipales ou associatives) et affiche une certaine stabilité avec quelque 13 % des entrées, observe l’Insee. En effet, poursuit l’institut, « de nombreuses municipalités se sont engagées activement dans le domaine de la projection cinématographique pour éviter la fermeture du cinéma local et, ainsi, une désertification de l’animation sociale et culturelle ». Les établissements du secteur non lucratif restent donc ainsi nombreux (plus de la moitié du parc). A l’inverse, leur poids économique est faible : 13 % des entrées et 9 % des recettes.
Ces établissements sont aussi de petite taille : quatre sur cinq n’offrent qu’une seule salle de projection et sept d’entre eux seulement alignent plus de cinq salles. Ils sont situés le plus souvent dans des zones à faible densité (unités urbaines de moins de 20 000 habitants ou communes rurales), où ils représentent plus des deux tiers des établissements cinématographiques et près de la moitié des recettes.
Ils sont également bien implantés en banlieue parisienne, plus particulièrement dans la petite couronne (trois cinémas sur quatre), mais ils ne réalisent que 11 % des recettes, en raison de la proximité de la capitale et de grands centres commerciaux, terre d’élection des multiplexes.
Il n’empêche, malgré la concurrence du secteur commercial, le nombre d’établissements du secteur non lucratif s’accroît (+ 4 %) au cours de la période 2005-2015, de même que leur contribution aux entrées (+ 2 points), observe aussi l’Insee.
Télécharger l’étude de l’Insee.
Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2
S'ABONNER GRATUITEMENT
NOUS ÉCRIRE
DANS L'ÉDITION DU JOUR
Budget rectificatif 2 : prélèvement à la source et taxe de séjour au menu des collectivités
Fibre : une carte pour visualiser l'ampleur de la tâche
Agences de l'eau et Tepos : le Sénat rétablit les crédits supprimés par le gouvernement
Retrouver une édition
Accéder au site