Édition du mardi 8 décembre 2015
Un arbre pour le climat : plus de 19 000 arbres plantés
Tout juste six mois après son lancement (lire Maire info du 10 juin), l’opération « Un arbre pour le climat » a connu une accélération certaine à la fin du mois de novembre : ce sont 19 190 arbres qui ont déjà été plantés.
L’opération a été lancée dans les locaux de l’AMF le 9 juin dernier. Elle est co-organisée par l’AMF, la Ligue de protection des oiseaux (LPO), les Éco-maires, la Fondation Yves-Rocher Institut de France et Val’Hor, l'interprofession des métiers de l’horticulture, de la fleuristerie et du paysage. Des personnalités comme l’académicien Érik Orsenna, l’actrice Mélanie Laurent ou le jardinier du château de Versailles, Alain Baraton, soutiennent également l’opération.
Celle-ci se veut un rappel de la plantation d’arbres de la liberté, lors des révolutions de 1789 et 1848. « À l’occasion de la COP21, nous espérons la révolution du climat et nous souhaitons planter les arbres du climat », expliquent les organisateurs. Toutes les communes du pays ont donc été appelées à planter au moins un arbre, d’essence locale, en tant que symbole de leur engagement pour le climat et la biodiversité. L’opération a surtout des vertus pédagogiques, et les organisateurs encouragent les maires à planter ces arbres dans les écoles ou, à tout le moins, en coopération avec celles-ci.
La fin novembre a été particulièrement riche en plantations d’arbres par les communes, entre l’approche de la COP21 et la date symbolique du 25 novembre, Sainte-Catherine, date à laquelle, selon le dicton, « tout bois prend racine ». Dans tout le pays, des communes ont organisé des plantations symboliques, souvent avec des classes de primaire et en profitant du temps périscolaire, ou encore sous l’égide du conseil municipal des enfants. La liste des centaines de communes qui ont participé à l’opération est disponible sur le site d’Un arbre pour le climat. La plupart du temps, les communes ont planté un seul arbre, parfois deux ; Mais la palme de l’efficacité revient certainement à la petite commune d’Aigrefeuille d’Aunis, en Charente-Maritime, qui a carrément planté cent arbres d’un coup, le 28 novembre !
Cette opération prend un relief particulier au moment où ministres et chefs d’États du monde sont réunis au Bourget pour tenter de trouver un accord global sur le climat ; et où des images stupéfiantes arrivent de Chine où, à Pékin, « l’alerte rouge » pollution vient d’être déclenchée, toute la métropole étant plongée dans un épais brouillard opaque de pollution. Alors que l’Organisation mondiale de la santé estime dangereux un niveau supérieur à 25 microgrammes de particules fines par mètre cube, leur niveau a atteint, ces derniers jours à Pékin… 600 microgrammes.
Dans cette situation, toutes les actions, même locales, et même à l’autre bout de la planète, ne peuvent qu’être bénéfiques. Les communes vont continuer à planter des arbres, même après la Sainte-Catherine. Ce sera le cas, par exemple, demain, de la commune de l’Ile-Saint-Denis, en région parisienne, qui va planter un « chêne pour le climat », en présence du maire, Michel Bourgain. Pour la petite histoire, ce chêne de 7 m avait été offert par Val'hor pour le Congrès des maires, et devait orner la place principale du village. Suite à l'annulation du congrès, c'est donc ce même arbre qui a été transporté en Seine-Saint-Denis et sera replanté demain.
Accéder au site Un arbre pour le climat.
L’opération a été lancée dans les locaux de l’AMF le 9 juin dernier. Elle est co-organisée par l’AMF, la Ligue de protection des oiseaux (LPO), les Éco-maires, la Fondation Yves-Rocher Institut de France et Val’Hor, l'interprofession des métiers de l’horticulture, de la fleuristerie et du paysage. Des personnalités comme l’académicien Érik Orsenna, l’actrice Mélanie Laurent ou le jardinier du château de Versailles, Alain Baraton, soutiennent également l’opération.
Celle-ci se veut un rappel de la plantation d’arbres de la liberté, lors des révolutions de 1789 et 1848. « À l’occasion de la COP21, nous espérons la révolution du climat et nous souhaitons planter les arbres du climat », expliquent les organisateurs. Toutes les communes du pays ont donc été appelées à planter au moins un arbre, d’essence locale, en tant que symbole de leur engagement pour le climat et la biodiversité. L’opération a surtout des vertus pédagogiques, et les organisateurs encouragent les maires à planter ces arbres dans les écoles ou, à tout le moins, en coopération avec celles-ci.
La fin novembre a été particulièrement riche en plantations d’arbres par les communes, entre l’approche de la COP21 et la date symbolique du 25 novembre, Sainte-Catherine, date à laquelle, selon le dicton, « tout bois prend racine ». Dans tout le pays, des communes ont organisé des plantations symboliques, souvent avec des classes de primaire et en profitant du temps périscolaire, ou encore sous l’égide du conseil municipal des enfants. La liste des centaines de communes qui ont participé à l’opération est disponible sur le site d’Un arbre pour le climat. La plupart du temps, les communes ont planté un seul arbre, parfois deux ; Mais la palme de l’efficacité revient certainement à la petite commune d’Aigrefeuille d’Aunis, en Charente-Maritime, qui a carrément planté cent arbres d’un coup, le 28 novembre !
Cette opération prend un relief particulier au moment où ministres et chefs d’États du monde sont réunis au Bourget pour tenter de trouver un accord global sur le climat ; et où des images stupéfiantes arrivent de Chine où, à Pékin, « l’alerte rouge » pollution vient d’être déclenchée, toute la métropole étant plongée dans un épais brouillard opaque de pollution. Alors que l’Organisation mondiale de la santé estime dangereux un niveau supérieur à 25 microgrammes de particules fines par mètre cube, leur niveau a atteint, ces derniers jours à Pékin… 600 microgrammes.
Dans cette situation, toutes les actions, même locales, et même à l’autre bout de la planète, ne peuvent qu’être bénéfiques. Les communes vont continuer à planter des arbres, même après la Sainte-Catherine. Ce sera le cas, par exemple, demain, de la commune de l’Ile-Saint-Denis, en région parisienne, qui va planter un « chêne pour le climat », en présence du maire, Michel Bourgain. Pour la petite histoire, ce chêne de 7 m avait été offert par Val'hor pour le Congrès des maires, et devait orner la place principale du village. Suite à l'annulation du congrès, c'est donc ce même arbre qui a été transporté en Seine-Saint-Denis et sera replanté demain.
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