Édition du mardi 19 mars 2013
Un site internet dédié à la coopération décentralisée dans le domaine de l'eau
Afin de promouvoir l’utilisation de la loi Oudin, l’ONG Action contre la faim, en partenariat avec l’Agence française de développement et les Agences de l’eau, vient de lancer un site Internet dédié.
La loi Oudin, votée en 2005, permet aux collectivités locales de consacrer jusqu’à 1% de leurs recettes de services d’eau potable et d’assainissement à des programmes d’accès à l’eau dans les pays en voie de développement. Elle est encore « trop peu connue et peu utilisée », estime Action contre la faim, qui a calculé que si toutes les collectivités l’utilisaient de façon optimale, quelque 64 millions d’euros pourraient être levés chaque année – contre 21 millions seulement en 2011.
Le site Internet lancé par Action contre la faim vise à « pallier le manque de connaissances sur ce dispositif », en mettant à disposition des élus l’ensemble des textes législatifs concernant la loi Oudin et des explications très pédagogiques sur la marche à suivre. Le site permet également aux collectivités, « quels que soient leurs moyens et leur taille », d’accéder directement à des projets d’ONG françaises en recherche de financements (à Madagascar, Haïti, au Burkina Faso…).
Action contre la faim rappelle que 2,2 millions de personnes meurent chaque année dans le monde de maladies liées à la mauvaise qualité de l’eau, que 783 millions de personnes n’ont pas accès à « une source d’eau améliorée », et que 2,5 milliards d’êtres humains n’ont pas accès à un assainissement correct.
Chaque euro investi par le biais de la loi Oudin permet de mobiliser « de 3 à 10 euros de cofinancement auprès d’autres bailleurs de fonds », explique l’ONG.
Consulter le site Internet.
Pour aller plus loin, lire « Coopération décentralisée : quelles retombées en France ? » - Maires de France n°300. Mars 2013.
La loi Oudin, votée en 2005, permet aux collectivités locales de consacrer jusqu’à 1% de leurs recettes de services d’eau potable et d’assainissement à des programmes d’accès à l’eau dans les pays en voie de développement. Elle est encore « trop peu connue et peu utilisée », estime Action contre la faim, qui a calculé que si toutes les collectivités l’utilisaient de façon optimale, quelque 64 millions d’euros pourraient être levés chaque année – contre 21 millions seulement en 2011.
Le site Internet lancé par Action contre la faim vise à « pallier le manque de connaissances sur ce dispositif », en mettant à disposition des élus l’ensemble des textes législatifs concernant la loi Oudin et des explications très pédagogiques sur la marche à suivre. Le site permet également aux collectivités, « quels que soient leurs moyens et leur taille », d’accéder directement à des projets d’ONG françaises en recherche de financements (à Madagascar, Haïti, au Burkina Faso…).
Action contre la faim rappelle que 2,2 millions de personnes meurent chaque année dans le monde de maladies liées à la mauvaise qualité de l’eau, que 783 millions de personnes n’ont pas accès à « une source d’eau améliorée », et que 2,5 milliards d’êtres humains n’ont pas accès à un assainissement correct.
Chaque euro investi par le biais de la loi Oudin permet de mobiliser « de 3 à 10 euros de cofinancement auprès d’autres bailleurs de fonds », explique l’ONG.
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Pour aller plus loin, lire « Coopération décentralisée : quelles retombées en France ? » - Maires de France n°300. Mars 2013.
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