Édition du mercredi 12 juillet 2017
Conférence nationale des territoires : les associations du bloc communal posent leurs conditions
Les présidents des six associations du bloc communal (AMF, AdCF, France urbaine, Villes de France, APVF et AMRF) se sont retrouvés ce matin dans les locaux de l’AMF pour préparer leur participation à la Conférence nationale des territoires (CNT) qui se tiendra lundi prochain au Sénat.
Dans un communiqué commun publié en début d’après-midi, les élus commencent par « saluer la démarche initiée par le chef de l’Etat, qui répond aux vœux anciens des associations nationales d’élus locaux », et annoncent qu’ils « participeront activement » à cette conférence « ainsi qu’à tous les travaux qui devront impérativement se poursuivre ».
Mais les six associations posent aussi les conditions d’un dialogue réussi entre Etat et collectivités. « Un lien de confiance renouvelé entre l’État et le bloc communal doit à l’évidence s’appuyer sur des instances de dialogue et de négociation pérennes et efficientes et sur des méthodes définies ensemble », écrivent ainsi les six présidents dans leur texte commun. « Aussi, la délégation, représentative de la diversité des territoires, réaffirmera sa demande qu’un pacte entre l’Etat et les collectivités soit véritablement négocié », ajoutent-ils, demandant « la définition d’un agenda partagé évitant des annonces précipitées et privilégiant la culture de la concertation effective, de l’étude d’impact préalable des réformes, de l’expérimentation et de l’évaluation conjointe ».
Les six associations d’élus demandent également que les travaux annoncés « puissent s’appuyer sur des diagnostics objectifs et partagés, notamment dans le domaine financier », qui sera à l’ordre du jour de la CNT. Un sujet financier à propos duquel les élus ne manquent pas de rappeler que « l’audit récent de la Cour des comptes a bien fait apparaître que la contribution des collectivités locales à la réduction des déficits publics ces dernières années avait été sans commune mesure avec leur poids dans la dépense publique ».
Les présidents des associations du bloc communal demandent enfin, à la suite des premières annonces du gouvernement, le « traitement rapide au fond de plusieurs dossiers majeurs avec sérieux et en transparence, comme les ressources financières et fiscales des collectivités qui permettent la délivrance de services publics essentiels aux habitants et le développement des territoires, la réduction drastique de l’inflation normative et la nécessaire co-élaboration, en amont avec les ministères, des politiques publiques nationales et européennes impactant les collectivités locales ».
Dans un communiqué commun publié en début d’après-midi, les élus commencent par « saluer la démarche initiée par le chef de l’Etat, qui répond aux vœux anciens des associations nationales d’élus locaux », et annoncent qu’ils « participeront activement » à cette conférence « ainsi qu’à tous les travaux qui devront impérativement se poursuivre ».
Mais les six associations posent aussi les conditions d’un dialogue réussi entre Etat et collectivités. « Un lien de confiance renouvelé entre l’État et le bloc communal doit à l’évidence s’appuyer sur des instances de dialogue et de négociation pérennes et efficientes et sur des méthodes définies ensemble », écrivent ainsi les six présidents dans leur texte commun. « Aussi, la délégation, représentative de la diversité des territoires, réaffirmera sa demande qu’un pacte entre l’Etat et les collectivités soit véritablement négocié », ajoutent-ils, demandant « la définition d’un agenda partagé évitant des annonces précipitées et privilégiant la culture de la concertation effective, de l’étude d’impact préalable des réformes, de l’expérimentation et de l’évaluation conjointe ».
Les six associations d’élus demandent également que les travaux annoncés « puissent s’appuyer sur des diagnostics objectifs et partagés, notamment dans le domaine financier », qui sera à l’ordre du jour de la CNT. Un sujet financier à propos duquel les élus ne manquent pas de rappeler que « l’audit récent de la Cour des comptes a bien fait apparaître que la contribution des collectivités locales à la réduction des déficits publics ces dernières années avait été sans commune mesure avec leur poids dans la dépense publique ».
Les présidents des associations du bloc communal demandent enfin, à la suite des premières annonces du gouvernement, le « traitement rapide au fond de plusieurs dossiers majeurs avec sérieux et en transparence, comme les ressources financières et fiscales des collectivités qui permettent la délivrance de services publics essentiels aux habitants et le développement des territoires, la réduction drastique de l’inflation normative et la nécessaire co-élaboration, en amont avec les ministères, des politiques publiques nationales et européennes impactant les collectivités locales ».
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