Édition du vendredi 13 septembre 2013
La commune reste la collectivité qui illustre le mieux les besoins d'une information de proximité
Les résultats de la 3e édition du baromètre de la communication locale ont été dévoilés hier lors d'une conférence-débat, au siège de l’AMF. Depuis sa création en 2009, cette enquête réalisée par l’agence Epiceum et l’institut Harris Interactive en partenariat avec Cap’Com, et Acteurs publics et le groupe La Poste dresse un état des lieux de l’opinion des Français sur la communication émise par les collectivités locales : usages, efficacité, crédibilité, supports, tendances, attentes, etc.
La troisième édition de ce baromètre souligne que les journaux d’information des collectivités locales restent majoritairement le support préféré des Français pour s’informer sur la vie locale (84% d’utilisateurs). Toutefois la part des Français utilisant le site internet de leur collectivité pour s’informer sur la vie locale ne cesse de croître. Papier et digital (réseaux sociaux, outils numériques) n’entreraient pas en concurrence : ils se complèteraient, le web apportant une plus-value essentiellement pratique (accessibilité, services en ligne).
La communication publique ne se limite pas à sa mission d’information, elle produit également un changement de comportement chez les citoyens (tri des déchets, développement durable, mode de déplacement). Elle contribue aussi à donner une image positive de la collectivité, à rendre les territoires attractifs et à animer la démocratie locale.
Les Français se disent par ailleurs insuffisamment informés sur le budget de leur collectivité et sur le prix des services publics (65%). Il en découle une exigence de transparence financière corrélée à la perception des Français de la réduction des marges de manœuvres budgétaires des collectivités locales.
Les réunions publiques et les dispositifs participatifs, en général très appréciés notamment des personnes de plus de 60 ans, ne convainquent plus les 18/ 24 ans. Ce qui se traduit par une baisse de la participation des Français aux réunions publiques. Une véritable fracture générationnelle semble ainsi apparaître.
Enfin, dernier enseignement de ce 3e baromètre, la percée des intercommunalités. C’est l’échelon dont la visibilité et les qualités ont le plus progressé dans l’opinion des Français entre 2011 et 2013. Cependant les Français connaissent encore mal les missions des intercommunalités (sept personnes sur dix déclarant fait partie d’une intercommunalité ne perçoivent pas son projet et ne connaissent pas ses missions). Un véritable chantier pour la communication intercommunale.
Pour l’heure la commune reste la collectivité qui illustre le mieux les besoins d’une information de proximité. Les personnes interrogées jugent son information utile (70%), pensent qu’elle les concerne directement (69%) et l’estiment crédible (66%).
Consulter les résultats complets du 3e baromètre de la communication locale.
La troisième édition de ce baromètre souligne que les journaux d’information des collectivités locales restent majoritairement le support préféré des Français pour s’informer sur la vie locale (84% d’utilisateurs). Toutefois la part des Français utilisant le site internet de leur collectivité pour s’informer sur la vie locale ne cesse de croître. Papier et digital (réseaux sociaux, outils numériques) n’entreraient pas en concurrence : ils se complèteraient, le web apportant une plus-value essentiellement pratique (accessibilité, services en ligne).
La communication publique ne se limite pas à sa mission d’information, elle produit également un changement de comportement chez les citoyens (tri des déchets, développement durable, mode de déplacement). Elle contribue aussi à donner une image positive de la collectivité, à rendre les territoires attractifs et à animer la démocratie locale.
Les Français se disent par ailleurs insuffisamment informés sur le budget de leur collectivité et sur le prix des services publics (65%). Il en découle une exigence de transparence financière corrélée à la perception des Français de la réduction des marges de manœuvres budgétaires des collectivités locales.
Les réunions publiques et les dispositifs participatifs, en général très appréciés notamment des personnes de plus de 60 ans, ne convainquent plus les 18/ 24 ans. Ce qui se traduit par une baisse de la participation des Français aux réunions publiques. Une véritable fracture générationnelle semble ainsi apparaître.
Enfin, dernier enseignement de ce 3e baromètre, la percée des intercommunalités. C’est l’échelon dont la visibilité et les qualités ont le plus progressé dans l’opinion des Français entre 2011 et 2013. Cependant les Français connaissent encore mal les missions des intercommunalités (sept personnes sur dix déclarant fait partie d’une intercommunalité ne perçoivent pas son projet et ne connaissent pas ses missions). Un véritable chantier pour la communication intercommunale.
Pour l’heure la commune reste la collectivité qui illustre le mieux les besoins d’une information de proximité. Les personnes interrogées jugent son information utile (70%), pensent qu’elle les concerne directement (69%) et l’estiment crédible (66%).
T.O.
Consulter les résultats complets du 3e baromètre de la communication locale.
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