Maire-info
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Édition du vendredi 4 mars 2011
Transports

Comment optimiser la localisation des terminaux de transport combiné: une étude du Commissariat général au développement durable détermine les sites les plus performants

Le Commissariat général au développement durable vient de publier une étude sur l’«Optimisation de la localisation des terminaux de transport combiné» (1) qui, après avoir réalisé des projections de trafic à l’horizon 2030, «examine la problématique de la localisation des terminaux de transport combiné ferroviaire et identifie les sites les plus performants afin d’optimiser le flux total» en 2030. Selon cette étude, «avec l’augmentation attendue des prix du transport routier, l’amélioration des conditions de circulation sur le réseau ferroviaire due notamment à la construction de nouvelles LGV libérant des capacités sur le réseau classique, le fret ferroviaire devrait augmenter sa part de marché en tonnes-kilomètres (Tkm) de 12,5% en 2002 à 17,5% en 2030. Le transport combiné devrait passer de 12,4 à 30 milliards de Tkm». Toutefois, les auteurs de l’étude se demandent si «pour atteindre ce développement du transport combiné», la stratégie doit se «concentrer le trafic sur un nombre limité de terminaux pour massifier les flux, ou, au contraire, multiplier les terminaux pour créer une proximité entre offre et demande?». L’étude conclut «qu’avec 10 plateformes judicieusement réparties sur le territoire national, il serait possible d’augmenter de 20% les tonnages transportés et de 12% les tonnes-Km parcourues en transport combiné ferroviaire par rapport au trafic traité par les 39 plateformes existantes aujourd’hui». Si «la réduction du nombre de plateformes entraîne une augmentation de la distance moyenne des acheminements routiers de 40 à 68 km», elle «est compensée par une réduction du coût moyen de transbordement de 50 à 30 € (par effet de massification). Elle entraîne aussi une concentration des trafics entre plateformes de transport combiné avec une quasi-disparition des flux inférieurs à 5 trains par semaine difficiles et coûteux à organiser». L’étude a aussi permis d’identifier une localisation de plateforme dans la région de Rouen qui devrait «faire partie des 10 sites à plus fort potentiel de trafic à l’horizon 2030. Cette optimisation du trafic s’accompagne d’une réduction des émissions de CO2 du transport combiné ferroviaire de 15%». (1) Études et documents - Numéro 38 - Mars 2011. Pour télécharger l’étude, utiliser le lien ci-dessous (PDF, 12 Mo).

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