Édition du mardi 17 juillet 2012
Prévention des inondations : la Commission mixte inondation labellise 15 nouveaux programmes d'actions
A l’occasion de sa 6e session, qui s’est tenue la semaine dernière, la Commission mixte inondation a émis un avis favorable à la labellisation et au financement de 15 programmes d’actions de prévention des inondations. Sont ainsi labellisés 11 PAPI (programmes d’action de prévention des inondations) et 4 PSR (plans submersions rapides) ont été validés par la Commission. Ces programmes représentent un montant total de 167 millions d’euros avec une participation de l’État d’environ 67 millions d’euros. Il s’agit :
«du PAPI Charente et la digue de Port des Barques,
«du PAPI Ile de Ré et la digue du Boutillon,
«du PAPI Ile d’Oléron,
«du PAPI Ile de Noirmoutier,
«du PAPI Vidourle et la digue d’Aimargues,
«du PAPI Brevenne Turdine, la digue des Mattes du Bas Médoc,
«des PAPI d’intention Odet, Nord Aunis, Estuaire Gironde, Béal et Hérault».
Aujourd’hui, 34 programmes sont mis en place pour un montant total de travaux de 460 millions d’euros, financé avec une participation de l’État d’environ 170 millions d’euros
Créée le 12 juillet 2011, la Commission mixte inondation est l’instance de concertation dédiée au pilotage de la mise en œuvre de la politique de gestion des inondations. Elle regroupe des représentants des collectivités territoriales, de la société civile et de l’Etat.
Dans le cadre de ses travaux sur la stratégie nationale, la Commission a également réaffirmé trois objectifs prioritaires :
«Augmenter la sécurité des populations exposées,
«Stabiliser sur le court terme, et réduire à moyen terme, le coût des dommages potentiels liés aux inondations,
«Raccourcir fortement le délai de retour à la normale des territoires sinistrés. »
Lorsque la directive européenne relative à l’évaluation et la gestion des risques d’inondation a été transposée dans la loi française, le gouvernement et le parlement ont souhaité aller plus loin et définir une stratégie nationale de gestion des risques d’inondation afin de mieux identifier les priorités d’action. Un état des lieux national a été réalisé pour évaluer les conséquences négatives potentielles d’une inondation, à l’aide d’indicateurs d’impacts (sur la santé humaine, l’habitat, l’activité économique, etc.). En France 17,1 millions de résidents permanents sont exposés aux différentes conséquences des inondations par débordement de cours d’eau, dont 16,8 en métropole. En outre, 1,4 million d’habitants sont exposés au risque submersion marine et 20 % des habitations sont exposées aux submersions marines sont de plain-pied. D’un point de vue économique, plus de 9 millions d’emplois sont exposés aux débordements de cours d’eau et plus de 850 000 emplois sont exposés aux submersions marines.
Une brochure présentant les principaux résultats de l’évaluation nationale des risques d’inondation vient d’être publiée (PDF 3,4 Mo).
«du PAPI Charente et la digue de Port des Barques,
«du PAPI Ile de Ré et la digue du Boutillon,
«du PAPI Ile d’Oléron,
«du PAPI Ile de Noirmoutier,
«du PAPI Vidourle et la digue d’Aimargues,
«du PAPI Brevenne Turdine, la digue des Mattes du Bas Médoc,
«des PAPI d’intention Odet, Nord Aunis, Estuaire Gironde, Béal et Hérault».
Aujourd’hui, 34 programmes sont mis en place pour un montant total de travaux de 460 millions d’euros, financé avec une participation de l’État d’environ 170 millions d’euros
Créée le 12 juillet 2011, la Commission mixte inondation est l’instance de concertation dédiée au pilotage de la mise en œuvre de la politique de gestion des inondations. Elle regroupe des représentants des collectivités territoriales, de la société civile et de l’Etat.
Dans le cadre de ses travaux sur la stratégie nationale, la Commission a également réaffirmé trois objectifs prioritaires :
«Augmenter la sécurité des populations exposées,
«Stabiliser sur le court terme, et réduire à moyen terme, le coût des dommages potentiels liés aux inondations,
«Raccourcir fortement le délai de retour à la normale des territoires sinistrés. »
Lorsque la directive européenne relative à l’évaluation et la gestion des risques d’inondation a été transposée dans la loi française, le gouvernement et le parlement ont souhaité aller plus loin et définir une stratégie nationale de gestion des risques d’inondation afin de mieux identifier les priorités d’action. Un état des lieux national a été réalisé pour évaluer les conséquences négatives potentielles d’une inondation, à l’aide d’indicateurs d’impacts (sur la santé humaine, l’habitat, l’activité économique, etc.). En France 17,1 millions de résidents permanents sont exposés aux différentes conséquences des inondations par débordement de cours d’eau, dont 16,8 en métropole. En outre, 1,4 million d’habitants sont exposés au risque submersion marine et 20 % des habitations sont exposées aux submersions marines sont de plain-pied. D’un point de vue économique, plus de 9 millions d’emplois sont exposés aux débordements de cours d’eau et plus de 850 000 emplois sont exposés aux submersions marines.
Une brochure présentant les principaux résultats de l’évaluation nationale des risques d’inondation vient d’être publiée (PDF 3,4 Mo).
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