Édition du lundi 6 janvier 2014
La Bretagne encore frappée par des crues
Tout le littoral ouest du pays, de la Bretagne à la frontière espagnole, est placé ce matin en vigilance orange « vagues-submersion », à l’approche d’une tempête sur l’Atlantique qui génère une houle particulièrement importante : Météo France avertit du risque de « grosses et puissantes vagues associé à des hauteurs d’eau importantes ». Les départements concernés par cette alerte sont le Morbihan, le Finistère, la Loire-Atlantique, la Vendée, la Charente-Maritime, les Landes, la Gironde et les Pyrénées-Atlantiques.
Parallèlement, trois départements bretons (Finistère, Ille-et-Vilaine et Morbihan) restent ce matin en vigilance orange inondations. Confrontée depuis une dizaine de jours à de fortes intempéries associées à d’importants coefficients de marée, la Bretagne n’en finit pas de voir ses rivières déborder – ce qui provoque l’exaspération des habitants et des élus de nombreuses communes, qui estiment que la nature n’est pas seule en cause dans cette multiplication de crues.
Avant les fêtes, pendant la tempête Dirk, les élus du Finistère avaient déjà pointé du doigt les manquements des systèmes d’alerte. La maire de Morlaix, Agnès Lebrun, raconte ainsi que pendant la nuit du 23 au 24 décembre, le site Vigicrues (ministère de l’Écologie) « était au vert » au moment même où la Laïta, sortie de son lit, atteignait un mètre d’eau dans les rues de la ville ! Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, avait alors admis une « erreur d’appréciation » des services de l’État, y compris de la préfecture.
Concernant les nouvelles crues survenues ce week-end, plusieurs élus ont fait montre d’une certaine lassitude, ayant engagé ces dernières années d’importantes dépenses pour tenter de les endiguer. C’est le cas à Quimperlé, où la commune de 12 500 habitants a dépensé 6 millions d’euros pour bâtir des barrières anti-crues amovibles… Peine perdue. Le maire de Quimperlé, Alain Pennec, estime aujourd’hui que c’est « un manque de solidarité » entre les communes situées en amont et en aval de la Laïta qui est en partie responsable de la situation. Des associations de défense de l’environnement le rejoignent sur ce point, et estiment que seule une politique volontariste de reconstruction des talus et des haies, ainsi qu’un arrêt de l’artificialisation des sols, pourraient constituer des solutions contre ces débordements à répétition.
L’état de catastrophe naturelle devrait être déclaré rapidement dans les communes de Bretagne touchées par ces phénomènes. Ce devrait être également le cas sur l’île de La Réunion, dévastée par le cyclone Bejisa – a annoncé hier le ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, en visite sur l’île.
Parallèlement, trois départements bretons (Finistère, Ille-et-Vilaine et Morbihan) restent ce matin en vigilance orange inondations. Confrontée depuis une dizaine de jours à de fortes intempéries associées à d’importants coefficients de marée, la Bretagne n’en finit pas de voir ses rivières déborder – ce qui provoque l’exaspération des habitants et des élus de nombreuses communes, qui estiment que la nature n’est pas seule en cause dans cette multiplication de crues.
Avant les fêtes, pendant la tempête Dirk, les élus du Finistère avaient déjà pointé du doigt les manquements des systèmes d’alerte. La maire de Morlaix, Agnès Lebrun, raconte ainsi que pendant la nuit du 23 au 24 décembre, le site Vigicrues (ministère de l’Écologie) « était au vert » au moment même où la Laïta, sortie de son lit, atteignait un mètre d’eau dans les rues de la ville ! Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, avait alors admis une « erreur d’appréciation » des services de l’État, y compris de la préfecture.
Concernant les nouvelles crues survenues ce week-end, plusieurs élus ont fait montre d’une certaine lassitude, ayant engagé ces dernières années d’importantes dépenses pour tenter de les endiguer. C’est le cas à Quimperlé, où la commune de 12 500 habitants a dépensé 6 millions d’euros pour bâtir des barrières anti-crues amovibles… Peine perdue. Le maire de Quimperlé, Alain Pennec, estime aujourd’hui que c’est « un manque de solidarité » entre les communes situées en amont et en aval de la Laïta qui est en partie responsable de la situation. Des associations de défense de l’environnement le rejoignent sur ce point, et estiment que seule une politique volontariste de reconstruction des talus et des haies, ainsi qu’un arrêt de l’artificialisation des sols, pourraient constituer des solutions contre ces débordements à répétition.
L’état de catastrophe naturelle devrait être déclaré rapidement dans les communes de Bretagne touchées par ces phénomènes. Ce devrait être également le cas sur l’île de La Réunion, dévastée par le cyclone Bejisa – a annoncé hier le ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, en visite sur l’île.
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