L'Union des maires des Bouches-du-Rhône propose à l'ensemble des maires du département de réaliser des «jumelages de la solidarité» avec les 315 communes du Gard sinistrées

La solidarité des maires français avec les communes sinistrées du Sud-Est ne faiblit pas. Tandis que l'Association des maires de France diffusait sur son site Internet les coordonnées bancaires des comptes permettant de leur envoyer des dons, le bureau AMF, réuni vendredi, décidait d'apporter une aide globale d'un montant de 24 000 euros afin de manifester sa solidarité avec les communes sinistrées des départements du Gard, de l'Hérault et du Vaucluse. Cette somme est destinée aux établissements scolaires du premier degré endommagés et plus particulièrement à l'achat de fournitures. De son côté, le président de l’Union des maires des Bouches-du-Rhône Christian de Barbarin écrivait à l’ensemble des maires de son département pour leur proposer de réaliser des «jumelages de la solidarité» avec les 315 communes du Gard sinistrées par les intempéries du 10 septembre dernier. «Nous savons tous par expérience les limites et les difficultés de gestion des dons en couverture, vêtements et vivres.» Pour lui, la seule manière de «travailler dans la durée et l’efficacité» est de collecter et de distribuer de l’argent «plus vite et mieux» que les assurances, les organisations caritatives et l’Etat. Les centres communaux d’action sociale (CCAS) sont habilités à recevoir les dons en euros qui peuvent être transférés aux CCAS des communes du Gard, lesquels sauront comment les distribuer à bon escient. Parallèlement, chaque commune des Bouches-du-Rhône peut ainsi se jumeler avec une commune du Gard de son choix, selon des critères de taille ou de nature géographique. Rappelons que Daniel Hoeffel, président de l’AMF, avait exprimé sa «sympathie et son entière solidarité aux maires et aux habitants des communes sinistrées des départements du Sud-Est de la France». Il avait adressé un message de soutien aux présidents des associations départementales du Gard, de l'Hérault et du Vaucluse. Dans son intervention, il avait rappelé que «les maires et leurs adjoints restent, dans l’adversité, les premiers défenseurs de leurs concitoyens dont ils partagent les difficultés quotidiennes». Il a en effet estimé «regrettables et le plus souvent injustes les reproches faits à certains maires par leurs administrés alors même que le caractère exceptionnel et imprévisible du phénomène climatique qui a dévasté plusieurs centaines de communes ne permet pas de rechercher une quelconque responsabilité à ce drame».pt>c=http://www.bnrcntrl.

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