Édition du lundi 5 décembre 2016
« Demi-part des veuves » : les communes pénalisées
L’AMF a fait part, vendredi, de la « mauvaise surprise » de nombreux élus qui viennent de découvrir, en recevant leurs rôles complémentaires, « que leurs bases fiscales sont amputées par rapport aux notifications provisoires transmises au mois de mars par les services fiscaux ». En conséquence, s’alarme l’association, « des budgets communaux, construits avec sincérité sur la base de données erronées, se trouvent aujourd’hui en déséquilibre du fait d’un manque à gagner imprévu car imprévisible ».
Cette situation est apparemment la conséquence d’un nouveau dispositif d’exonération d’impôts locaux pour les ménages modestes, dispositif dit « demi-part des veuves ». Les communes et EPCI, dénonce l’AMF, se retrouvent aujourd’hui « contraintes d’assumer le coût de mesures qu’elles n’ont ni décidées ni anticipées ». Pire, « ces différents revirements ont empêché les services fiscaux d’effectuer l’estimation précise et prudente habituellement transmise aux élus pour bâtir leurs budgets primitifs ».
L’AMF ne discute naturellement pas « l’intérêt de soutenir le pouvoir d’achat des ménages les plus défavorisés par le biais d’exonérations », mais elle « refuse que les communes en assument seules la charge financière ». Elle fustige « les revirements de la politique fiscale de l’État et son incapacité à fournir aux collectivités des informations fiables pour équilibrer leurs budgets ».
L’association appelle donc le gouvernement et le Parlement à élaborer, dans le cadre du projet de loi de finances rectificative, « un correctif à cette anomalie touchant de nombreuses communes, au premier titre desquelles celles comptant une population modeste ».
Cette situation est apparemment la conséquence d’un nouveau dispositif d’exonération d’impôts locaux pour les ménages modestes, dispositif dit « demi-part des veuves ». Les communes et EPCI, dénonce l’AMF, se retrouvent aujourd’hui « contraintes d’assumer le coût de mesures qu’elles n’ont ni décidées ni anticipées ». Pire, « ces différents revirements ont empêché les services fiscaux d’effectuer l’estimation précise et prudente habituellement transmise aux élus pour bâtir leurs budgets primitifs ».
L’AMF ne discute naturellement pas « l’intérêt de soutenir le pouvoir d’achat des ménages les plus défavorisés par le biais d’exonérations », mais elle « refuse que les communes en assument seules la charge financière ». Elle fustige « les revirements de la politique fiscale de l’État et son incapacité à fournir aux collectivités des informations fiables pour équilibrer leurs budgets ».
L’association appelle donc le gouvernement et le Parlement à élaborer, dans le cadre du projet de loi de finances rectificative, « un correctif à cette anomalie touchant de nombreuses communes, au premier titre desquelles celles comptant une population modeste ».
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