Édition du jeudi 26 février 2015
Déficit public : la Commission européenne accorde un délai supplémentaire à la France
La Commission européenne a exigé hier davantage d'efforts de réduction du déficit public de la France, dont la situation sera réévaluée dans les prochains mois, tout en prônant de reporter à 2017 l'obligation de le ramener sous la limite de 3% du PIB. « Il est évident que la France doit redoubler d'efforts, que ce soit au niveau des réformes budgétaires ou au niveau des réformes structurelles », a déclaré son vice-président, Valdis Dombrovskis, lors d'une conférence de presse.
Face à l'échec de la France à ramener comme prévu son déficit à la limite européenne de 3% fin 2015, « nous allons définir une nouvelle date butoir qui sera 2017 », a-t-il ajouté, rappelant que les ministres des Finances de l'Union européenne devaient l'accepter.
Cette nouvelle date est conforme à la trajectoire actuelle de finances publiques du gouvernement français qui prévoit un déficit public ramené à 2,8% du PIB fin 2017, soit après la prochaine élection présidentielle. La France avait déjà obtenu un délai de deux ans pour repousser cette obligation de 2013 à 2015.
Valdis Dombrovskis a ajouté que la Commission demandait à la France d'effectuer cette année un effort de redressement budgétaire équivalent à 0,5 point de PIB. L'effort structurel de 0,5 point de PIB cette année, « c'est une exigence extrêmement ferme qui devra être tenue dans les trois mois », a déclaré le commissaire aux Affaires économiques et financières, Pierre Moscovici, lors de la conférence de presse. En cas d'échec, « les sanctions existent », a souligné l'ancien ministre français des Finances, même si « les sanctions sont toujours un échec ».
Pour sa part, le Premier ministre, Manuel Valls, a estimé qu’il « n'y aura pas », lui semble-t-il, « de difficulté majeure » pour réduire de 0,5 point le déficit cette année. « Nous prendrons les décisions qu'il faut », a-t-il ajouté, en précisant qu'il se rendrait le 18 mars à Bruxelles pour rencontrer la Commission européenne.
Interrogé par France 2 sur le délai supplémentaire accordé par Bruxelles à la France pour la réduction de son déficit public, Stéphane Le Foll, le porte-parole du gouvernement, a assuré hier que les économies supplémentaires réclamées à Paris par l'Union européenne seraient faites « dans tous les secteurs », hormis la Défense dont le budget reste « sanctuarisé ».
Face à l'échec de la France à ramener comme prévu son déficit à la limite européenne de 3% fin 2015, « nous allons définir une nouvelle date butoir qui sera 2017 », a-t-il ajouté, rappelant que les ministres des Finances de l'Union européenne devaient l'accepter.
Cette nouvelle date est conforme à la trajectoire actuelle de finances publiques du gouvernement français qui prévoit un déficit public ramené à 2,8% du PIB fin 2017, soit après la prochaine élection présidentielle. La France avait déjà obtenu un délai de deux ans pour repousser cette obligation de 2013 à 2015.
Valdis Dombrovskis a ajouté que la Commission demandait à la France d'effectuer cette année un effort de redressement budgétaire équivalent à 0,5 point de PIB. L'effort structurel de 0,5 point de PIB cette année, « c'est une exigence extrêmement ferme qui devra être tenue dans les trois mois », a déclaré le commissaire aux Affaires économiques et financières, Pierre Moscovici, lors de la conférence de presse. En cas d'échec, « les sanctions existent », a souligné l'ancien ministre français des Finances, même si « les sanctions sont toujours un échec ».
Pour sa part, le Premier ministre, Manuel Valls, a estimé qu’il « n'y aura pas », lui semble-t-il, « de difficulté majeure » pour réduire de 0,5 point le déficit cette année. « Nous prendrons les décisions qu'il faut », a-t-il ajouté, en précisant qu'il se rendrait le 18 mars à Bruxelles pour rencontrer la Commission européenne.
Interrogé par France 2 sur le délai supplémentaire accordé par Bruxelles à la France pour la réduction de son déficit public, Stéphane Le Foll, le porte-parole du gouvernement, a assuré hier que les économies supplémentaires réclamées à Paris par l'Union européenne seraient faites « dans tous les secteurs », hormis la Défense dont le budget reste « sanctuarisé ».
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