Édition du mercredi 19 octobre 2016
Biodiversité : lancement d'un programme d'aide aux territoires
Transformer une friche industrielle en espace vert sauvage en pleine ville, redynamiser des zones humides, recréer une forêt : CDC Biodiversité, filiale du groupe Caisse des Dépôts, a lancé hier un programme destiné à aider les territoires à restaurer leur biodiversité et à s'adapter au réchauffement climatique.
« La transition écologique et énergétique est un de nos grands caps », a déclaré le directeur général du groupe, Pierre-René Lemas, au cours d'une conférence de presse. « La préservation à long terme de la qualité de nos territoires, c'est un élément du développement écologique » et du « développement économique durable », a-t-il souligné en présence de Barbara Pompili, secrétaire d'Etat chargée de la biodiversité, et de représentants de collectivités locales, d'ONG et d'entreprises. « Nous devons agir dès maintenant », a souligné pour sa part le président de CDC Biodiversité, Laurent Piermont. Outre la restauration de la biodiversité, le programme, baptisé Nature 2050, veut favoriser l'adaptation au changement climatique en recourant à « des solutions naturelles » misant sur « la résilience » des écosystèmes restaurés, a-t-il expliqué.
Les actions seront menées avec les agriculteurs, forestiers, collectivités, organisations professionnelles, entreprises...
Nature 2050 sera financé par les entreprises volontaires sur la base d'un principe : CDC Biodiversité agira « sur un mètre carré jusqu'à 2 050 pour chaque versement de 5 euros au programme », l'ensemble des sommes collectées allant dans un pot commun, a expliqué Laurent Piermont. « L'économie française détruit chaque année 30 000 hectares net (...) ça fait 1,5 milliard de budget de restauration, voilà mon espoir », a-t-il ajouté.
Pour l'instant, le montant des engagements pris par les premiers partenaires du programme (AccorHotels, Autocars Alizés, La Banque Postale, BPI France, la Compagnie des Alpes...) atteint « trois à quatre millions d'euros », a encore précisé Laurent Piermont.
Un « comité de pilotage » comprenant CDC Biodiversité, le Muséum d'histoire naturelle et des ONG (LPO, Fondation Hulot, France Nature Environnement) doit assurer le suivi des projets.
« Pour la biodiversité, l'essentiel reste encore à faire », a estimé Barbara Pompili, se félicitant que Nature 2050 permette de « créer des passerelles entre collectivités, entreprises et ONG ».
« La transition écologique et énergétique est un de nos grands caps », a déclaré le directeur général du groupe, Pierre-René Lemas, au cours d'une conférence de presse. « La préservation à long terme de la qualité de nos territoires, c'est un élément du développement écologique » et du « développement économique durable », a-t-il souligné en présence de Barbara Pompili, secrétaire d'Etat chargée de la biodiversité, et de représentants de collectivités locales, d'ONG et d'entreprises. « Nous devons agir dès maintenant », a souligné pour sa part le président de CDC Biodiversité, Laurent Piermont. Outre la restauration de la biodiversité, le programme, baptisé Nature 2050, veut favoriser l'adaptation au changement climatique en recourant à « des solutions naturelles » misant sur « la résilience » des écosystèmes restaurés, a-t-il expliqué.
Les actions seront menées avec les agriculteurs, forestiers, collectivités, organisations professionnelles, entreprises...
Nature 2050 sera financé par les entreprises volontaires sur la base d'un principe : CDC Biodiversité agira « sur un mètre carré jusqu'à 2 050 pour chaque versement de 5 euros au programme », l'ensemble des sommes collectées allant dans un pot commun, a expliqué Laurent Piermont. « L'économie française détruit chaque année 30 000 hectares net (...) ça fait 1,5 milliard de budget de restauration, voilà mon espoir », a-t-il ajouté.
Pour l'instant, le montant des engagements pris par les premiers partenaires du programme (AccorHotels, Autocars Alizés, La Banque Postale, BPI France, la Compagnie des Alpes...) atteint « trois à quatre millions d'euros », a encore précisé Laurent Piermont.
Un « comité de pilotage » comprenant CDC Biodiversité, le Muséum d'histoire naturelle et des ONG (LPO, Fondation Hulot, France Nature Environnement) doit assurer le suivi des projets.
« Pour la biodiversité, l'essentiel reste encore à faire », a estimé Barbara Pompili, se félicitant que Nature 2050 permette de « créer des passerelles entre collectivités, entreprises et ONG ».
Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2
S'ABONNER GRATUITEMENT
NOUS ÉCRIRE
DANS L'ÉDITION DU JOUR
L'Observatoire des finances et de la gestion publique locales a été installé
Nouvelle suspension d'un arrêté anti-Linky : la commune condamnée à payer les frais de justice
Le projet de loi Montagne veut faciliter la réhabilitation de l'immobilier de loisir
Les maires d'outre-mer évoquent leurs difficultés en congrès à Mayotte
Retrouver une édition
Accéder au site