Édition du mardi 2 juillet 2013
Bilan en demi-teinte pour le recyclage en 2012
L’organisme Éco-emballage a dressé hier un bilan mitigé du tri et du recyclage en 2012. Si les entreprises se voient décerner un satisfecit avec « l’atteinte des objectifs du Grenelle », la situation est plus tendue dans les collectivités.
Entre 2007 et 2012, ce sont 100 000 tonnes d’emballages ménagers en moins qui ont été mis sur le marché, grâce à une « forte implication » des entreprises, note Éco-emballage. C’est ce chiffre qui correspond aux objectifs fixés lors du Grenelle de l’environnement. Le secteur des boissons représente, à lui seul, 77% des efforts de réduction menés par les entreprises. Notons toutefois qu’il n’est pas simple de savoir ce qui est réellement dû à l’engagement des entreprises… et ce qui relève des conséquences de la crise et de la baisse des ventes des entreprises.
Côté recyclage des emballages ménagers, le bilan est plus mitigé : le taux de recyclage « ne progresse plus que de 1% par an » (contre 3 à 4% ces dernières années), souligne Éco-emballage, qui note que, dans le même temps, les soutiens aux collectivités locales ont fortement augmenté (+34% entre 2010 et 2012), atteignant aujourd’hui 549 millions d’euros, avec l'application du nouveau barème E.
Éco-emballage remarque également que le coût de la collecte sélective est très « disparate » d’un bout à l’autre du pays, et reste globalement « élevé » : il varie de 44 à 163 €/t pour le verre, et de 300 à 690 €/t pour les emballages légers – cette diversité des coûts reflétant la diversité des situations géographiques et techniques.
L’organisme juge donc indispensable de développer le recyclage des emballages plastique et de booster « le tri dans les villes » - ce qui constituera ses « deux grands axes d’action » pour la période à venir. Concernant le recyclage du plastique, Éco-emballage constate que seulement 22% de la quantité d’emballages plastique mise sur le marché sont recyclés (seuls les bouteilles et les flacons sont collectés par les habitants). Pour développer ce taux, Éco-emballage a lancé une expérimentation dans 51 collectivités, de façon à « identifier les enjeux mais aussi les difficultés ». Le premier bilan de cette expérimentation reste encore « inférieur aux attentes », et Éco-emballage estime que « l’organisation du tri doit être profondément revue », avec à la clé de nécessaires investissements pour moderniser les centres de tri.
Concernant le tri en ville, Éco-emballage remarque que les urbains trient nettement moins que les ruraux (30 kg de déchets/an/habitant contre 54 kg dans le monde rural). Pour améliorer le « geste de tri en ville », Éco-emballage entend donc « renforcer son action dans les territoires et mener des actions spécifiques dans les grandes villes ».
Entre 2007 et 2012, ce sont 100 000 tonnes d’emballages ménagers en moins qui ont été mis sur le marché, grâce à une « forte implication » des entreprises, note Éco-emballage. C’est ce chiffre qui correspond aux objectifs fixés lors du Grenelle de l’environnement. Le secteur des boissons représente, à lui seul, 77% des efforts de réduction menés par les entreprises. Notons toutefois qu’il n’est pas simple de savoir ce qui est réellement dû à l’engagement des entreprises… et ce qui relève des conséquences de la crise et de la baisse des ventes des entreprises.
Côté recyclage des emballages ménagers, le bilan est plus mitigé : le taux de recyclage « ne progresse plus que de 1% par an » (contre 3 à 4% ces dernières années), souligne Éco-emballage, qui note que, dans le même temps, les soutiens aux collectivités locales ont fortement augmenté (+34% entre 2010 et 2012), atteignant aujourd’hui 549 millions d’euros, avec l'application du nouveau barème E.
Éco-emballage remarque également que le coût de la collecte sélective est très « disparate » d’un bout à l’autre du pays, et reste globalement « élevé » : il varie de 44 à 163 €/t pour le verre, et de 300 à 690 €/t pour les emballages légers – cette diversité des coûts reflétant la diversité des situations géographiques et techniques.
L’organisme juge donc indispensable de développer le recyclage des emballages plastique et de booster « le tri dans les villes » - ce qui constituera ses « deux grands axes d’action » pour la période à venir. Concernant le recyclage du plastique, Éco-emballage constate que seulement 22% de la quantité d’emballages plastique mise sur le marché sont recyclés (seuls les bouteilles et les flacons sont collectés par les habitants). Pour développer ce taux, Éco-emballage a lancé une expérimentation dans 51 collectivités, de façon à « identifier les enjeux mais aussi les difficultés ». Le premier bilan de cette expérimentation reste encore « inférieur aux attentes », et Éco-emballage estime que « l’organisation du tri doit être profondément revue », avec à la clé de nécessaires investissements pour moderniser les centres de tri.
Concernant le tri en ville, Éco-emballage remarque que les urbains trient nettement moins que les ruraux (30 kg de déchets/an/habitant contre 54 kg dans le monde rural). Pour améliorer le « geste de tri en ville », Éco-emballage entend donc « renforcer son action dans les territoires et mener des actions spécifiques dans les grandes villes ».
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