Les petites villes souhaitent une politique de l'aménagement du territoire « qui ne les oublie pas »

L’Association des petites villes de France (APVF) a pris acte, dans un communiqué, de la décision du Comité interministériel d’aménagement du territoire du 12 juillet 2005 de retenir 67 pôles de compétitivité, dont une quinzaine ont vocation à être des compétiteurs internationaux. Elle se réjouit « que la taille critique et l’envergure internationale des projets déposés n’ait pas été l’unique critère d’évaluation et de sélection des pôles de compétitivité. Ces pôles devront en effet jouer un rôle majeur dans la politique d’aménagement du territoire : il n’aurait donc pas été acceptable de laisser à l’écart des territoires entiers et des projets d’avenir. » Les maires de petites villes appellent maintenant « à ce que soit poursuivie cette orientation en direction de l’ensemble des territoires français, à commencer par ceux qui sont en difficulté, en reconversion, ou qui sont isolés. » Ils demandent au gouvernement de « prendre toutes les mesures utiles afin que les richesses et les emplois générés par les pôles de compétitivité puissent avoir des répercussions bénéfiques pour tous les territoires, en favorisant notamment leur diffusion. Il convient tout particulièrement de veiller à ce que la logique de compétitivité ne se traduise pas par une aggravation des inégalités territoriales, par un abandon des zones reculées et par un désengagement des pouvoirs publics, dont la politique d’aménagement du territoire doit au contraire se traduire par un rééquilibrage des richesses. » L’association se dit « soucieuse d’apporter de vraies réponses aux enjeux du développement économique des petites villes, l’APVF consacrera ses prochaines Assises, qui auront lieu les 22 et 23 septembre prochains à Autun (Saône-et-Loire), à ce thème. »

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