Édition du jeudi 28 juin 2012
En cinq ans, le nombre de magasins a «baissé de 1%, mais la surface totale a augmenté de près de 8 millions de m², soit une hausse de 11%»
En 2009, en France métropolitaine, le commerce de détail rassemble 331 000 magasins qui couvrent une surface de vente totale de 77 millions de m². C’est ce qu’indique l’INSEE qui vient de publier aujourd’hui, une étude sur les grandes surfaces et les réseaux d’enseignes (1).
En cinq ans, entre 2004 et 2009, le nombre de magasins a «baissé de 1%, mais la surface totale a augmenté de près de 8 millions de m², soit une hausse de 11%» Les hypermarchés et le secteur de l’habillement-chaussures sont «les deux principaux moteurs de cette expansion, avec des surfaces en hausse de 27% et 17%».
Si le nombre de points de vente est en légère baisse de 1%, la surface moyenne a augmenté de 12%, toujours portée par la progression des grandes surfaces. Ces dernières «concentrent en 2009 la moitié de l’emploi et les deux tiers du chiffre d’affaires du commerce de détail en magasin.» Les hypermarchés emploient à eux seuls 20% des personnes occupées et réalisent le quart des ventes.
Le poids du hard-discount alimentaire s’est accru en cinq ans. En 2009, ces enseignes représentent plus du quart de la surface de vente des supérettes et supermarchés.
Globalement, les magasins «ne sont pas plus nombreux, mais ils sont plus grands, ce qui explique l’extension de la surface couverte. En 2009, la surface moyenne est de 232 m², en hausse de 12%». Dans les secteurs dynamiques, les magasins sont à la fois plus nombreux et plus grands. C’est le cas, dans l’alimentaire, pour les hypermarchés, les magasins multi-commerces et les commerces de produits surgelés et, dans le non-alimentaire, pour les magasins d’équipement de l’information et de la communication, l’habillement-chaussures et la pharmacie.
Pour les supermarchés, le commerce non alimentaire non spécialisé et les autres équipements de la personne (optique, parfumerie, horlogerie-bijouterie, maroquinerie), la surface totale augmente uniquement par la multiplication des points de vente. À l’inverse, dans l’alimentation spécialisée, comme dans l’équipement du foyer, elle augmente par l’agrandissement des magasins, alors que le nombre de points de vente diminue. Dans le secteur de la culture, des loisirs et du sport, les magasins s’agrandissent également, mais cela ne compense pas la baisse du nombre de points de vente: la surface totale diminue de 5%.
Les réseaux d’enseignes confirment leur suprématie dans le commerce de détail en magasin, avec plus de la moitié de l’emploi et les deux tiers de la surface de vente. Les magasins en réseau réalisent, à taille et secteur d’activité donnés, un chiffre d’affaires par personne occupée ou par mètre carré plus élevé que celui des magasins n’appartenant pas à un réseau.
(1) Insee Première n° 1404 - juin 2012, "Grandes surfaces et réseaux d’enseignes dominent le commerce de détail".
En cinq ans, entre 2004 et 2009, le nombre de magasins a «baissé de 1%, mais la surface totale a augmenté de près de 8 millions de m², soit une hausse de 11%» Les hypermarchés et le secteur de l’habillement-chaussures sont «les deux principaux moteurs de cette expansion, avec des surfaces en hausse de 27% et 17%».
Si le nombre de points de vente est en légère baisse de 1%, la surface moyenne a augmenté de 12%, toujours portée par la progression des grandes surfaces. Ces dernières «concentrent en 2009 la moitié de l’emploi et les deux tiers du chiffre d’affaires du commerce de détail en magasin.» Les hypermarchés emploient à eux seuls 20% des personnes occupées et réalisent le quart des ventes.
Le poids du hard-discount alimentaire s’est accru en cinq ans. En 2009, ces enseignes représentent plus du quart de la surface de vente des supérettes et supermarchés.
Globalement, les magasins «ne sont pas plus nombreux, mais ils sont plus grands, ce qui explique l’extension de la surface couverte. En 2009, la surface moyenne est de 232 m², en hausse de 12%». Dans les secteurs dynamiques, les magasins sont à la fois plus nombreux et plus grands. C’est le cas, dans l’alimentaire, pour les hypermarchés, les magasins multi-commerces et les commerces de produits surgelés et, dans le non-alimentaire, pour les magasins d’équipement de l’information et de la communication, l’habillement-chaussures et la pharmacie.
Pour les supermarchés, le commerce non alimentaire non spécialisé et les autres équipements de la personne (optique, parfumerie, horlogerie-bijouterie, maroquinerie), la surface totale augmente uniquement par la multiplication des points de vente. À l’inverse, dans l’alimentation spécialisée, comme dans l’équipement du foyer, elle augmente par l’agrandissement des magasins, alors que le nombre de points de vente diminue. Dans le secteur de la culture, des loisirs et du sport, les magasins s’agrandissent également, mais cela ne compense pas la baisse du nombre de points de vente: la surface totale diminue de 5%.
Les réseaux d’enseignes confirment leur suprématie dans le commerce de détail en magasin, avec plus de la moitié de l’emploi et les deux tiers de la surface de vente. Les magasins en réseau réalisent, à taille et secteur d’activité donnés, un chiffre d’affaires par personne occupée ou par mètre carré plus élevé que celui des magasins n’appartenant pas à un réseau.
(1) Insee Première n° 1404 - juin 2012, "Grandes surfaces et réseaux d’enseignes dominent le commerce de détail".
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