Édition du vendredi 26 octobre 2012
L'Ile-de-France adopte son nouveau schéma directeur
La région Ile-de-France a adopté hier soir à une large majorité son schéma d'aménagement à l'horizon 2030 après deux jours de débats portant notamment sur le projet du Grand Paris. Ce Sdrif (Schéma directeur de la région Ile-de-France) dessine le futur visage de la région capitale en terme de logements, d’emploi, d’environnement et surtout de transports. Avec comme colonne vertébrale, le Grand Paris express, le futur métro automatique de 200 km et 75 gares.
L'Ile-de-France est la seule région à disposer d'un schéma directeur qui soit prescriptif. En effet, après sa validation par le Conseil d'Etat d'ici fin 2013, il aura force juridique et sera « opposable » aux communes. Les plans d'urbanisme locaux devront être compatibles avec lui, c'est-à-dire en partager les objectifs comme la construction de 70 000 logements par an, dont 30% de sociaux, ou la création de 28 000 emplois par an, la priorité aux transports en commun sur la voiture individuelle.
La plupart des élus régionaux, tous bords politiques confondus, ont souligné l'effort de concertation sur ce schéma qui place notamment sur une carte des « pastilles d'urbanisation », l'illustration d'une forme de régulation du logement. « On n'est pas dans la caricature région contre collectivités, on est en interaction, ils font du logement, on fait de l'équipement », a affirmé Alain Amédro, vice-président du conseil régional en charge de l'aménagement. « Seule la Région est capable de faire travailler ensemble des gens de Paris, de la petite couronne et de la grande couronne en n'étant pas juste l'agglomération des intérêts particuliers », a souligné pour sa part le président du conseil régional, Jean-Paul Huchon.
L'UMP a soutenu plus d'une centaine d'amendements.... Ce qui a fait dire à Jean-Paul Huchon : « Une vraie majorité pour le Sdrif nous donne un rapport de force avec le gouvernement ».
Elus de droite comme de gauche ont en effet un objectif commun : obtenir l'inscription dans un prochain texte budgétaire du gouvernement d'un milliard d'euros en dotation pour assurer le financement du Grand Paris Express. « Si le Sdrif devait être appliqué sans la réalisation du Grand Paris Express, il deviendrait toxique, asphyxiant l'Ile-de-France, a mis en garde Valérie Pécresse, chef de file de l'opposition UMP. Adopter ce document, c'est donner un feu vert aux élus pour construire des logements, monter des zones d'activité, etc. Ne refaisons pas les erreurs du passé de construire en espérant que les transports arriveront ! ».
L'Ile-de-France est la seule région à disposer d'un schéma directeur qui soit prescriptif. En effet, après sa validation par le Conseil d'Etat d'ici fin 2013, il aura force juridique et sera « opposable » aux communes. Les plans d'urbanisme locaux devront être compatibles avec lui, c'est-à-dire en partager les objectifs comme la construction de 70 000 logements par an, dont 30% de sociaux, ou la création de 28 000 emplois par an, la priorité aux transports en commun sur la voiture individuelle.
La plupart des élus régionaux, tous bords politiques confondus, ont souligné l'effort de concertation sur ce schéma qui place notamment sur une carte des « pastilles d'urbanisation », l'illustration d'une forme de régulation du logement. « On n'est pas dans la caricature région contre collectivités, on est en interaction, ils font du logement, on fait de l'équipement », a affirmé Alain Amédro, vice-président du conseil régional en charge de l'aménagement. « Seule la Région est capable de faire travailler ensemble des gens de Paris, de la petite couronne et de la grande couronne en n'étant pas juste l'agglomération des intérêts particuliers », a souligné pour sa part le président du conseil régional, Jean-Paul Huchon.
L'UMP a soutenu plus d'une centaine d'amendements.... Ce qui a fait dire à Jean-Paul Huchon : « Une vraie majorité pour le Sdrif nous donne un rapport de force avec le gouvernement ».
Elus de droite comme de gauche ont en effet un objectif commun : obtenir l'inscription dans un prochain texte budgétaire du gouvernement d'un milliard d'euros en dotation pour assurer le financement du Grand Paris Express. « Si le Sdrif devait être appliqué sans la réalisation du Grand Paris Express, il deviendrait toxique, asphyxiant l'Ile-de-France, a mis en garde Valérie Pécresse, chef de file de l'opposition UMP. Adopter ce document, c'est donner un feu vert aux élus pour construire des logements, monter des zones d'activité, etc. Ne refaisons pas les erreurs du passé de construire en espérant que les transports arriveront ! ».
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