Édition du mardi 23 mai 2006
Contrats de projets: grandes villes, communautés urbaines et régions veulent être conjointement associées
Les grandes villes, les agglomérations et les régions partagent la volonté de voir les contrats de projets continuer de structurer durablement les relations entre lEtat et les régions, et dautre part la conviction que des relations privilégiées entre les grandes agglomérations et les régions sur les questions daménagement du territoire sont nécessaires.
Cest ce quindique un communiqué commun signé par l'AMGVF, lACUF et lARF (1) daté du 21 mai. Les grandes villes, les agglomérations et les régions disent «partager un même diagnostic». Premièrement, les trois types de collectivités ne peuvent se contenter dune réalisation partielle des engagements pris dans le cadre des contrats de plan en cours. Elles rappellent que le non-respect par lEtat de ses engagements se traduit par le retard ou labandon de nombreux projets et par des avances financières de la part des collectivités territoriales.
En second lieu, les grandes villes, les agglomérations et les régions considèrent que les différents dispositifs contractuels en cours et annoncés doivent être cohérents au niveau de chaque territoire. LÉtat doit préciser ses modalités dintervention et larticulation quil envisage entre les différents cadres contractuels nationaux dans un souci de lisibilité. Elles réaffirment leur attachement au maintien dun volet territorial et attendent de connaître le montant financier que lÉtat entend y consacrer.
De plus, les régions, les grandes villes et les agglomérations souhaitent la réintégration des transports collectifs en site propre (TCSP), «sous lautorité des agglomérations, au sein des contrats de projets, ce qui est nécessaire pour répondre à lobjectif de développement durable. Une politique dynamique de développement des TCSP engage la réussite dune politique de développement durable en milieu urbain de la même manière que le développement des TER sous lautorité des régions doit pouvoir se poursuivre».
Par ailleurs, les grandes villes, agglomérations et régions se disent préoccupées par lavenir des fonds structurels européens. Elles rappellent «deux principes fondateurs: le principe de subsidiarité et le principe dadditionnalité. Les financements européens ne doivent pas se substituer aux financements de lÉtat».
Enfin, les régions, les grandes villes et les agglomérations souhaitent que lÉtat parvienne à davantage de cohérence et de lisibilité sur larticulation des dispositifs contractuels nationaux et des programmes opérationnels régionaux.
(1) Association des maires des grandes villes de France, Association des communautés urbaines de France, Associations des régions de France.</scrip
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