Édition du mercredi 10 avril 2019
Un préfet chargé de coordonner le plan de réduction des pesticides dans les régions
Le préfet Pierre-Étienne Bisch va coordonner les acteurs publics et privés engagés en faveur de la réduction des usages de produits phytosanitaires dans toute la France, a indiqué mercredi le gouvernement dans un communiqué.
Pierre-Étienne Bisch présidera une « task force » chargée de mettre en œuvre concrètement la transition agro-écologique dans les fermes françaises, selon un communiqué commun de quatre ministères (Agriculture, Environnement, Santé et Recherche) publié en marge d'un comité de suivi du troisième plan de réduction des pesticides, baptisé « Ecophyto II+ ».
Alors que l'usage des pesticides a globalement continué de progresser en France malgré deux plans successifs lancés depuis 2008, le gouvernement a réaffirmé sa « volonté ferme d'atteindre les objectifs de réduction de l'utilisation des produits phytopharmaceutiques de moitié d'ici à 2025 et de sortie du glyphosate pour une majorité des usages d'ici fin 2020 ».
« Les préfets de région seront mobilisés pour déployer le plan Ecophyto II+ dans les territoires en lien avec les professionnels, les agences régionales de santé et les collectivités territoriales », précise le texte, en ajoutant que les « interprofessions végétales », qui réunissent tous les producteurs et transformateurs de céréales, légumineuses, oléagineux, vigne, légumes et fruits, seront réunies « fin avril ».
Les moyens alloués à la recherche pour sortir l'agriculture et l'élevage des produits phytosanitaires de synthèse vont être parallèlement renforcés, avec un programme doté de 30 millions d'euros décidé mercredi.
Les chercheurs sont chargés d'identifier « des voies alternatives » à l'emploi des phytosanitaires en « mobilisant les leviers » de « l'agroécologie, du biocontrôle, de la génétique et de la prophylaxie » pour permettre de « cultiver et protéger autrement », en réduisant « autant que possible le recours aux produits conventionnels ». L'appel à projets sera lancé en juin.
Sur le glyphosate, une enquête « flash » sera lancée d'ici à l'été chez les agriculteurs pour « mieux connaître les pratiques de désherbage et mesurer l'évolution des pratiques », alors que l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) et l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) conduiront une « évaluation comparative des produits à base de glyphosate ».
Le communiqué indique qu'en 2018, « 14 substances n'ont pas été renouvelées au niveau européen », et confirme que l'Anses participera, « dans le cadre d'un consortium de quatre États-membres au processus de réévaluation de la substance glyphosate dont l'échéance d'approbation est fixée à fin 2022 ». (AFP)
Pierre-Étienne Bisch présidera une « task force » chargée de mettre en œuvre concrètement la transition agro-écologique dans les fermes françaises, selon un communiqué commun de quatre ministères (Agriculture, Environnement, Santé et Recherche) publié en marge d'un comité de suivi du troisième plan de réduction des pesticides, baptisé « Ecophyto II+ ».
Alors que l'usage des pesticides a globalement continué de progresser en France malgré deux plans successifs lancés depuis 2008, le gouvernement a réaffirmé sa « volonté ferme d'atteindre les objectifs de réduction de l'utilisation des produits phytopharmaceutiques de moitié d'ici à 2025 et de sortie du glyphosate pour une majorité des usages d'ici fin 2020 ».
« Les préfets de région seront mobilisés pour déployer le plan Ecophyto II+ dans les territoires en lien avec les professionnels, les agences régionales de santé et les collectivités territoriales », précise le texte, en ajoutant que les « interprofessions végétales », qui réunissent tous les producteurs et transformateurs de céréales, légumineuses, oléagineux, vigne, légumes et fruits, seront réunies « fin avril ».
Les moyens alloués à la recherche pour sortir l'agriculture et l'élevage des produits phytosanitaires de synthèse vont être parallèlement renforcés, avec un programme doté de 30 millions d'euros décidé mercredi.
Les chercheurs sont chargés d'identifier « des voies alternatives » à l'emploi des phytosanitaires en « mobilisant les leviers » de « l'agroécologie, du biocontrôle, de la génétique et de la prophylaxie » pour permettre de « cultiver et protéger autrement », en réduisant « autant que possible le recours aux produits conventionnels ». L'appel à projets sera lancé en juin.
Sur le glyphosate, une enquête « flash » sera lancée d'ici à l'été chez les agriculteurs pour « mieux connaître les pratiques de désherbage et mesurer l'évolution des pratiques », alors que l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) et l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) conduiront une « évaluation comparative des produits à base de glyphosate ».
Le communiqué indique qu'en 2018, « 14 substances n'ont pas été renouvelées au niveau européen », et confirme que l'Anses participera, « dans le cadre d'un consortium de quatre États-membres au processus de réévaluation de la substance glyphosate dont l'échéance d'approbation est fixée à fin 2022 ». (AFP)
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