Édition du mardi 1er juillet 2014
Ségolène Royal augmente le quota de « prélèvement » des loups
Après une manifestation à Foix (Ariège) qui a réuni samedi dernier entre 2000 et 4000 éleveurs et agriculteurs, pour protester une fois encore contre les dégâts causés par les loups, les ours et autres prédateurs protégés, la ministre de l’Écologie, Ségolène Royal, a pris position pour les soutenir.
Lors de la manifestation, les éleveurs pyrénéens ont dénoncé notamment les projets de réintroduction d’une dizaine d’ours dans la région et la prolifération du « vautour fauve », et le fait que cette espèce ait modifié ses comportements alimentaires, s’attaquant maintenant non plus seulement aux charognes mais au bétail vivant. Le président de la chambre d’agriculture de l’Ariège, François Toulis, a réclamé que soit instaurée une autorisation d’abattage des vautours qui menacent les troupeaux.
C’est dans ce contexte que Ségolène Royal s’est exprimée par voie de communiqué samedi, après avoir, la veille, reçu les préfets des départements touchés par la prédation du loup. La ministre note que la population de loups croît assez rapidement (300 individus aujourd’hui contre 250 l’an dernier), et que les dommages qu’ils causent aux troupeaux sont « trop importants », 6 000 animaux d’élevage ayant été tués en 2013. « La détresse des éleveurs et de leurs familles doit être prise plus fortement en considération », estime Ségolène Royal. Il lui paraît donc nécessaire « d’améliorer l’efficacité du Plan loup » adopté en 2013 (lire Maire info du 6 février 2013). Chiffre intéressant livré par le ministère : en 2013, 8 loups seulement ont été abattus (ou, pour utiliser le terme officiel, « prélevés » ), alors que le Plan loup autorise 24 prélèvements par an. Le relèvement de ces quotas, réclamé avec insistance par les éleveurs, n’apparaît donc pas si urgent, puisque le quota actuellement autorisé est très loin d’être atteint.
Néanmoins, Ségolène Royal a signé samedi un arrêté permettant de relever le seuil à 36 prélèvements par an, « si le seuil de 24 est atteint en cours d’année ». Par ailleurs, « un arrêté déléguant aux préfets l’expérimentation de mesures plus souples pour le prélèvement de loups sur les territoires les plus soumis aux attaques de loups sera également signé immédiatement après la phase réglementaire de consultation du public de 15 jours, soit au plus tard le 15 juillet. »
Lors de la manifestation, les éleveurs pyrénéens ont dénoncé notamment les projets de réintroduction d’une dizaine d’ours dans la région et la prolifération du « vautour fauve », et le fait que cette espèce ait modifié ses comportements alimentaires, s’attaquant maintenant non plus seulement aux charognes mais au bétail vivant. Le président de la chambre d’agriculture de l’Ariège, François Toulis, a réclamé que soit instaurée une autorisation d’abattage des vautours qui menacent les troupeaux.
C’est dans ce contexte que Ségolène Royal s’est exprimée par voie de communiqué samedi, après avoir, la veille, reçu les préfets des départements touchés par la prédation du loup. La ministre note que la population de loups croît assez rapidement (300 individus aujourd’hui contre 250 l’an dernier), et que les dommages qu’ils causent aux troupeaux sont « trop importants », 6 000 animaux d’élevage ayant été tués en 2013. « La détresse des éleveurs et de leurs familles doit être prise plus fortement en considération », estime Ségolène Royal. Il lui paraît donc nécessaire « d’améliorer l’efficacité du Plan loup » adopté en 2013 (lire Maire info du 6 février 2013). Chiffre intéressant livré par le ministère : en 2013, 8 loups seulement ont été abattus (ou, pour utiliser le terme officiel, « prélevés » ), alors que le Plan loup autorise 24 prélèvements par an. Le relèvement de ces quotas, réclamé avec insistance par les éleveurs, n’apparaît donc pas si urgent, puisque le quota actuellement autorisé est très loin d’être atteint.
Néanmoins, Ségolène Royal a signé samedi un arrêté permettant de relever le seuil à 36 prélèvements par an, « si le seuil de 24 est atteint en cours d’année ». Par ailleurs, « un arrêté déléguant aux préfets l’expérimentation de mesures plus souples pour le prélèvement de loups sur les territoires les plus soumis aux attaques de loups sera également signé immédiatement après la phase réglementaire de consultation du public de 15 jours, soit au plus tard le 15 juillet. »
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