Édition du vendredi 11 octobre 2013
Des collectivités s'associent pour créer Open data France
Une vingtaine de grandes villes et de collectivités pratiquant l'open data, la mise en ligne gratuite de vastes ensembles de données publiques, se sont constituées en association, mercredi dernier à Toulouse.
Depuis 2010, plusieurs collectivités, dont la ville de Toulouse, se sont lancées dans l'ouverture et le partage de données publiques qui sont ainsi mises à disposition du grand public, des chercheurs, ou de toute entreprise ou association qui souhaiterait les réutiliser pour en tirer des bénéfices économiques.
Ces données portent, par exemple, sur les subventions, les pistes cyclables ou les manifestations culturelles. Les données personnelles ou de sécurité sont exclues. La libération de données a notamment permis à des innovateurs ou des entreprises de développer des applications de services à la personne pour smartphone ou tablettes.
La nouvelle association, Open data France (OPF), regroupe des collectivités comme Toulouse, Bordeaux, Rennes et Nantes ainsi que leur communauté urbaine ou d’agglomération, la ville de Paris ou la région PACA.
L’objectif de cette nouvelle association est de faire en sorte que chaque membre « libère ses jeux de données » de manière uniforme, explique-t-on à la ville de Toulouse. « On met en place le Bescherelle de l'open data pour que chacun publie ses données de la même façon », y ajoute-t-on.
Concrètement, une application pour smartphone ou tablette développée à partir des données « libérées », qui était pour l'instant limitée à une ville, pourrait désormais être étendue à d'autres collectivités.
L'État a lui-même lancé, fin 2011, sa plate-forme de données publiques, data.gouv.fr, gérée par un service de Matignon (Afp).
Depuis 2010, plusieurs collectivités, dont la ville de Toulouse, se sont lancées dans l'ouverture et le partage de données publiques qui sont ainsi mises à disposition du grand public, des chercheurs, ou de toute entreprise ou association qui souhaiterait les réutiliser pour en tirer des bénéfices économiques.
Ces données portent, par exemple, sur les subventions, les pistes cyclables ou les manifestations culturelles. Les données personnelles ou de sécurité sont exclues. La libération de données a notamment permis à des innovateurs ou des entreprises de développer des applications de services à la personne pour smartphone ou tablettes.
La nouvelle association, Open data France (OPF), regroupe des collectivités comme Toulouse, Bordeaux, Rennes et Nantes ainsi que leur communauté urbaine ou d’agglomération, la ville de Paris ou la région PACA.
L’objectif de cette nouvelle association est de faire en sorte que chaque membre « libère ses jeux de données » de manière uniforme, explique-t-on à la ville de Toulouse. « On met en place le Bescherelle de l'open data pour que chacun publie ses données de la même façon », y ajoute-t-on.
Concrètement, une application pour smartphone ou tablette développée à partir des données « libérées », qui était pour l'instant limitée à une ville, pourrait désormais être étendue à d'autres collectivités.
L'État a lui-même lancé, fin 2011, sa plate-forme de données publiques, data.gouv.fr, gérée par un service de Matignon (Afp).
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