A l'occasion de ses 20 ans, la Fédération des maires des villes moyennes souligne les effets négatifs de l'accumulation des réformes successives

Réunis le 10 septembre prochain à l’occasion de ses 20 ans, la Fédération des maires des villes moyennes (FMVM) - qui réuni 263 villes de 20.000 à 100.000 habitants représentant un quart de la population française - «tire la sonnette d’alarme». La FMVM souligne que «certaines de ces villes subissent de plein fouet l’accumulation des réformes successives, qu’il s’agisse de la suppression des tribunaux et des sites militaires ou encore de la réorganisation prévue des hôpitaux.» Elle indique que si les maires concernés sont «d’accord pour participer à la réforme de l’Etat», ils «attirent l’attention sur les conséquences lourdes du cumul de ces réformes, baisse des effectifs, des populations, des moyens financiers, etc. A terme le fait de concentrer les restructurations au bénéfice des métropoles régionales risque d’être très coûteux en matière d’aménagement du territoire.» La Fédération souligne que le «tissu» des villes moyennes «est une spécificité française, qui participe fortement à l’attractivité et au dynamisme du pays. Les maires des villes moyennes rappellent que leurs villes offrent autant de services que les grandes villes, une proximité de l’emploi, du logement et une réelle qualité de vie.» Le 10 septembre prochain, pour fêter ses 20 ans à Paris, à l’Ecole du Louvre, elle réunira autour de ses adhérents de nombreuses personnalités pour «témoigner du dynamisme, aussi bien économique, social, que culturel des villes moyennes et de leurs agglomérations.» Christine Boutin, ministre du Logement et de la Ville, et Hubert Falco, secrétaire d’Etat à l’Aménagement du Territoire, représenteront le gouvernement et interviendront à l’issue de la remise officielle du Manifeste des villes moyennes et intercommunalités. Pour accéder au programme, voir lien ci-dessous.

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