60% des élèves de maternelle ou de primaire déjeunent à la cantine

Selon une étude publiée aujourd’hui par l’INSEE (1) portant sur «le temps périscolaire et les contraintes professionnelles des parents», «60% des élèves de maternelle ou de primaire» déjeunent à la cantine. En outre, «lorsque les deux parents travaillent, ce pourcentage s’élève à 72% en maternelle et 69% au primaire (37% et 36% lorsqu’au moins un parent ne travaille pas). Ces statistiques relatives à l’année 2010, qui révèlent que l’amplitude de la journée de classe de près de 10 millions d’enfants scolarisés en maternelle, en primaire ou au collège est souvent inférieure à celle de la journée de travail de leurs parents, déplacements inclus, montrent l’importance des services «périscolaires», notamment organisés par les collectivités locales, le matin, le midi, après les cours ou encore le mercredi afin de combler cette différence. L’INSEE observe qu’après la classe, «un tiers des élèves de maternelle et de primaire ne rentrent pas directement à la maison: les élèves de maternelle scolarisés à la demi-journée vont principalement chez une personne rémunérée pour les garder; les autres restent essentiellement dans l'enceinte de l'école (étude, garderie...)». Pour ces derniers, le retour à la maison est plus tardif (17 h 54 contre 16 h 45). Par contre, «le mercredi, la famille est très présente pour prendre en charge les élèves scolarisés en maternelle ou en primaire», et «environ deux tiers de ces enfants passent un moment avec leurs parents le mercredi matin et 12% avec leurs grands-parents (idem pour le mercredi après-midi). Ces proportions sont plus élevées chez les très jeunes enfants de maternelle scolarisés à la demi-journée, qui ont 2 ans et 11 mois en moyenne». Mais «la situation professionnelle des parents, en particulier leur temps de travail, a une influence certaine sur leur présence le mercredi», précisent les auteurs de l’étude. «En effet, la proportion d’enfants qui ne voient pas leurs parents le mercredi passe à 42% quand les deux parents travaillent à temps complet». De plus, des disparités géographiques sont constatées et «c’est aussi en région Île-de-France qu’il y a le plus d’écoliers dans cette situation (34% contre 23% dans les autres régions)». Certains de ces enfants restent à la garderie, au centre de loisirs ou ont diverses activités, et d’autres rentrent directement chez eux sans que leurs parents soient présents à la maison. (1) "INSEE Première" n° 1370, septembre 2011. Pour télécharger la publication (PDF, 176 Ko), utiliser le lien ci-dessous.

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