Maire-info
Le quotidien d’information des élus locaux
Édition du mardi 29 juillet 2003
Éducation

4 000 assistants d'éducation supplémentaires au 1er janvier 2004

Le gouvernement a profité du comité interministériel de l’éducation pour confirmer officiellement la création au 1er janvier 2004 de 20 000 postes d'assistants d'éducation. C'est-à-dire «4 000 supplémentaires» par rapport au 16 000 initialement prévus. Ces postes seront créés grâce aux 80 millions d'euros de crédits gelés débloqués en juin. Le geste annoncé hier intervient alors que, ces derniers mois, les enseignants ont été à la pointe de la contestation. Au centre de leurs préoccupations, notamment, la disparition de 5 600 MI-SE (maîtres d'internat et surveillants d'externat) et de 20 000 emplois-jeunes, remplacés par 11 000 assistants d'éducation. Au mois de janvier, Luc Ferry annonçait la création de 5 000 postes de plus. Le premier ministre a aussi annoncé qu'il recevrait les syndicats d'enseignants la seconde quinzaine d'août «pour s'entretenir de la préparation du grand débat» sur l'école, chargé de préparer la future loi d'orientation sur l'école prévue pour le second semestre 2004. La FSU devrait ainsi être reçue le 21 août, et le Sgen-CFDT le 26. «Dès le mois de septembre», une «commission nationale» placée auprès des ministres en charge de l'Education nationale, Luc Ferry et Xavier Darcos, et présidée «par un expert reconnu», sera mise en place. Elle devrait comprendre «une trentaine de personnes». Sa composition exacte sera annoncée le 3 septembre en Conseil des ministres. Le 14 juillet, Jacques Chirac avait souhaité que ce débat puisse aboutir à «un diagnostic partagé». Ce diagnostic fera l'objet d'une séance publique au Parlement «à l'automne», et la conduite du débat s'étalera de «novembre 2003 à fin janvier 2004» sous la forme de réunions publiques. «Nous participerons à condition que cela ne soit pas une grosse machine qui fait l'impasse sur les vrais problèmes», a prévenu la FSU, hier. En organisant ainsi un deuxième comité interministériel – le premier s'était déroulé le 27 mai –, le gouvernement entend montrer son entière mobilisation en faveur de cette «priorité nationale» qu'est l'éducation. Et rassurer les enseignants, qui annonçaient d'ores et déjà leur mobilisation pour la rentrée. «Personne ne peut savoir à quoi ressemblera la rentrée», a déclaré Luc Ferry, à l'issue de la réunion. «Je pense que la rentrée peut se passer bien», a-t-il poursuivi : «Je crois que les annonces budgétaires (...) vont plutôt dans le bon sens.»pt><scr

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