Édition du mercredi 1er février 2017
2017 marque l'entrée du nouveau programme de renouvellement urbain dans sa phase opérationnelle
Le nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU) va devenir plus tangible dans les semaines à venir avec la signature des premières conventions opérationnelles de renouvellement urbain. C'est ce qu'a confirmé le président de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), François Pupponi, lors de ses vœux, hier. Rennes et Pau devraient être les deux premières villes à signer leur convention, après un nouvel examen en comité national de l'Anru, mi-février. Devraient suivre Angers, Poitiers ou Nantes.
Ce nouveau programme, étalé sur dix ans (2015/2025) concerne 200 territoires dits d'intérêt national (couvrant 216 quartiers), sélectionnés par l'Anru. Les collectivités ont dû s'engager dans un premier temps sur des protocoles de préfiguration intercommunaux. Cette phase, qui peut prendre jusqu'à 18 mois, correspond à toute la période d'études nécessaires à l'élaboration d'un projet urbain, désormais inscrit dans les contrats de ville. A ce jour, 110 protocoles sur les 116 prévus (qui couvrent les 200 territoires) ont été signés ou sont encore en cours d'examen. Quand certains démarrent à peine, d'autres abordent donc déjà la seconde étape, celles des travaux (démolition, reconstruction, nouveaux équipements, etc.).
Cela ne signifie pas que rien n'ait déjà bougé dans ces quartiers, assure à Maire info Nicolas Grivel, directeur général de l'Anru. La démolition de près de 10 700 logements ou la reconstruction de 2 300 logements sociaux en dehors des quartiers ont par exemple déjà été autorisées. « Nous avons pris ces décisions de façon à permettre aux acteurs de terrain de gagner du temps lorsque le projet était suffisamment solide car, lorsque l'on prévoit une démolition, il faut, en amont, organiser le relogement des familles, autant démarrer au plus tôt », ajoute-t-il.
Ces 200 projets se partageront 83 % du budget de l'Anru. Le retour de l’État dans son financement (à hauteur d'un milliard d'euros) permet de relever le total des moyens de l’agence à 7,4 milliards d'euros sur 10 ans. Ces moyens supplémentaires seront fléchés en priorité sur des aménagements et des équipements publics, notamment des établissements scolaires, précise l'Anru. Ce milliard devrait aussi donner un peu d'oxygène à quelques uns des 250 autres projets de plus petite envergure, dits d'intérêt régional, qui ne pouvaient compter que sur les 17 % restants du budget de l'Anru.
Ce nouveau programme, étalé sur dix ans (2015/2025) concerne 200 territoires dits d'intérêt national (couvrant 216 quartiers), sélectionnés par l'Anru. Les collectivités ont dû s'engager dans un premier temps sur des protocoles de préfiguration intercommunaux. Cette phase, qui peut prendre jusqu'à 18 mois, correspond à toute la période d'études nécessaires à l'élaboration d'un projet urbain, désormais inscrit dans les contrats de ville. A ce jour, 110 protocoles sur les 116 prévus (qui couvrent les 200 territoires) ont été signés ou sont encore en cours d'examen. Quand certains démarrent à peine, d'autres abordent donc déjà la seconde étape, celles des travaux (démolition, reconstruction, nouveaux équipements, etc.).
Cela ne signifie pas que rien n'ait déjà bougé dans ces quartiers, assure à Maire info Nicolas Grivel, directeur général de l'Anru. La démolition de près de 10 700 logements ou la reconstruction de 2 300 logements sociaux en dehors des quartiers ont par exemple déjà été autorisées. « Nous avons pris ces décisions de façon à permettre aux acteurs de terrain de gagner du temps lorsque le projet était suffisamment solide car, lorsque l'on prévoit une démolition, il faut, en amont, organiser le relogement des familles, autant démarrer au plus tôt », ajoute-t-il.
Ces 200 projets se partageront 83 % du budget de l'Anru. Le retour de l’État dans son financement (à hauteur d'un milliard d'euros) permet de relever le total des moyens de l’agence à 7,4 milliards d'euros sur 10 ans. Ces moyens supplémentaires seront fléchés en priorité sur des aménagements et des équipements publics, notamment des établissements scolaires, précise l'Anru. Ce milliard devrait aussi donner un peu d'oxygène à quelques uns des 250 autres projets de plus petite envergure, dits d'intérêt régional, qui ne pouvaient compter que sur les 17 % restants du budget de l'Anru.
E.S.
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