Maire-info
Le quotidien d’information des élus locaux
Édition du mercredi 7 mars 2007
Élections

2002-2007: très forte hausse des inscriptions sur les listes électorales

A l'approche de la présidentielle, le nombre d'inscriptions sur les listes électorales s'est très sensiblement accru si on le compare aux données de l'année 2002, notamment dans les villes, grandes comme moyennes, et certaines banlieues. Selon les chiffres provisoires recueillis par l’AFP auprès de mairies et préfectures, à Paris le nombre d'inscriptions nettes sur les listes électorales en 2006 a atteint 109.299 contre 87.856 à la même époque avant la présidentielle de 2002. Sur ces 109.299 inscriptions, on compte 17.276 jeunes de 18 ans inscrits automatiquement. Au 1er mars 2007, Paris comptait 1.247.240 inscrits, contre 1.137.941 un an plus tôt, soit une hausse de 9,6%. De même Lyon, deuxième ville de France, compte 63.597 nouveaux inscrits contre 30.000 en 2002. A Villeurbanne, commune limitrophe, la préfecture rapporte 15.611 nouvelles «inscriptions sur demande» en 2007, contre 8.213 en 2002, soit près du double là aussi. A Lille, il y a eu 21.272 nouveaux inscrits en 2006 sur un total de 125.413 électeurs inscrits contre 12.700 en 2001/2002, soit une hausse de 67,5%. Marseille, qui comptabilise 472.840 électeurs inscrits contre 422.186 en 2002, a enregistré une progression de 11,99%, tandis que la Corse connaît une hausse de près de 22.000 électeurs par rapport à 2002 (191.227 sur les deux départements). Toulouse totalise 224.366 inscrits, soit 3,7% d'augmentation, dont 39.871 nouveaux inscrits et 9.797 jeunes moins de 21 ans (+ 50%). A Montpellier, le nombre d'inscrits est de 135.102, soit une hausse de 14,6% (17.247) par rapport au nombre d'électeurs en 2002 (117.855). En revanche, à Rennes, la mairie a enregistré un solde de 6.485 nouvelles inscriptions contre 11.050 au cours de l'année 2001. Pourtant, le nombre d'électeurs inscrits en 2007 est de 118.506, dont 6.074 ont moins de 21 ans, contre 115.295 en 2002. Dans les villes moyennes, le même phénomène apparaît. A Echirolles (banlieue de Grenoble), on a enregistré 2.570 inscriptions en 2006, soit 2.000 nouveaux électeurs (110 en 2002). Le corps électoral est passé de 18.500 en 2002 à 20.500 en 2007, les nouveaux inscrits étant en majorité des jeunes. A Clermont-Ferrand, le nombre d'inscrits est passé de 69.477 en 2002 à 72.719 en 2007. A Roubaix (Nord), on a enregistré 5.418 nouveaux inscrits, contre 3.284 il y a cinq ans (+65%). «En 15 ans, c'est la première fois qu'on arrive à ce chiffre-là», selon la mairie, qui souligne «une poussée des inscriptions chez les 18-40 ans». A Orléans, la mairie a enregistré 11.234 nouveaux inscrits contre 6.840 en 2002. Au total, 64.457 personnes sont inscrites sur les listes, dont 3.529 jeunes de moins de 21 ans. En Seine-Saint-Denis, le nombre des inscrits a également grimpé. Saint-Denis enregistre 7.075 nouveaux inscrits dont 2.572 jeunes de moins de 21 ans (1.732 jeunes en 2002), Bobigny 3.192 nouveaux inscrits, soit une augmentation de 10,6% en un an, Aulnay-sous-Bois 5.431 nouveaux inscrits dont 1.313 jeunes de moins de 21 ans et Bondy 3.722 nouveaux inscrits dont 1.640 jeunes de moins de 21 ans. En revanche, à Clichy-sous-Bois, berceau des violences urbaines de octobre 2005, les jeunes se sont surtout inscrits sur les listes électorales en novembre et en décembre 2005. A Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) la plus grosse commune en nombre d'électeurs du département, sur un total de 48.619 électeurs, on compte 6.282 nouveaux inscrits. «On a vraiment senti que les gens avaient envie de voter», relève la municipalité.<

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