Édition du vendredi 2 décembre 2016
17 petites et grandes villes favorables aux abeilles labellisées APIcité
Dix-sept villes, allant de Paris à Dijon en passant par des petites communes, ont reçu hier le label APIcité délivré par l’Union nationale des apiculteurs français (Unaf), pour récompenser des actions favorables aux abeilles et sensibiliser à leur rôle primordial dans l'agriculture.
« Les premiers labels APIcité sont décernés à dix-sept petites et grandes communes allant de 200 à 2 millions d'habitants », a annoncé l'Unaf, la principale organisation d'apiculteurs professionnels, à l'origine de ce nouveau label.
« L'objectif de ce label, accordé pour deux ans, est de valoriser les politiques locales en matière de protection des abeilles », explique l'Unaf qui défend des politiques plus volontaristes pour limiter l'usage de certains pesticides (néonicotinoïdes) et pour combattre le frelon asiatique.
Les critères sont répartis selon cinq thématiques : développement durable, gestion des espaces verts, biodiversité, apiculture et sensibilisation. Selon leur degré d’engagement, les communes récompensées se voient attribuer une, deux ou trois abeilles. Dijon, Montberon près de Toulouse, Tarbes et Paris sont les communes ayant la démarche la plus poussée, qualifié « d'exemplaire » (trois abeilles).
Pour leur démarche « remarquable » (deux abeilles), Amiens, Clermont-Ferrand, Javerdat, La Grigonnais, Mèze, Pernes-les-Fontaines, Saint-Pierre d’Amilly, Thionville, Villeveyrac et Vitrolles entrent dans le club des villes agissant en faveur des abeilles qui, au delà de produire du miel, sont des pollinisateurs dont le rôle est indispensable pour de nombreuses cultures (notamment fruits et légumes). Avec une démarche « reconnue », les communes de Boutigny-sur-Essonne, de Montdardier et de Saint-Mandé ont été récompensées par une abeille.
« De nombreuses communes s'engagent concrètement aujourd'hui dans cette dynamique, interdisant l'usage de pesticides dans les jardins publics, plantant des essences mellifères, installant des ruches en ville ou mettant en place des programmes de sensibilisation dans les écoles », explique l'Unaf.
Une récente évaluation publiée par le ministère de l'Environnement estime qu'entre 5 et 12 % de la valeur de la production végétale française - soit entre 2 et 5 milliards d'euros - dépend de l'action des insectes pollinisateurs (abeilles domestiques et sauvages, bourdons, etc.) Les cultures de melons, pastèques, kiwis et des cucurbitacées (potirons, courges, etc.) sont par exemple à 90% dépendants de la pollinisation, lorsque pommes, cerises et concombres le sont à 65%.
« Les premiers labels APIcité sont décernés à dix-sept petites et grandes communes allant de 200 à 2 millions d'habitants », a annoncé l'Unaf, la principale organisation d'apiculteurs professionnels, à l'origine de ce nouveau label.
« L'objectif de ce label, accordé pour deux ans, est de valoriser les politiques locales en matière de protection des abeilles », explique l'Unaf qui défend des politiques plus volontaristes pour limiter l'usage de certains pesticides (néonicotinoïdes) et pour combattre le frelon asiatique.
Les critères sont répartis selon cinq thématiques : développement durable, gestion des espaces verts, biodiversité, apiculture et sensibilisation. Selon leur degré d’engagement, les communes récompensées se voient attribuer une, deux ou trois abeilles. Dijon, Montberon près de Toulouse, Tarbes et Paris sont les communes ayant la démarche la plus poussée, qualifié « d'exemplaire » (trois abeilles).
Pour leur démarche « remarquable » (deux abeilles), Amiens, Clermont-Ferrand, Javerdat, La Grigonnais, Mèze, Pernes-les-Fontaines, Saint-Pierre d’Amilly, Thionville, Villeveyrac et Vitrolles entrent dans le club des villes agissant en faveur des abeilles qui, au delà de produire du miel, sont des pollinisateurs dont le rôle est indispensable pour de nombreuses cultures (notamment fruits et légumes). Avec une démarche « reconnue », les communes de Boutigny-sur-Essonne, de Montdardier et de Saint-Mandé ont été récompensées par une abeille.
« De nombreuses communes s'engagent concrètement aujourd'hui dans cette dynamique, interdisant l'usage de pesticides dans les jardins publics, plantant des essences mellifères, installant des ruches en ville ou mettant en place des programmes de sensibilisation dans les écoles », explique l'Unaf.
Une récente évaluation publiée par le ministère de l'Environnement estime qu'entre 5 et 12 % de la valeur de la production végétale française - soit entre 2 et 5 milliards d'euros - dépend de l'action des insectes pollinisateurs (abeilles domestiques et sauvages, bourdons, etc.) Les cultures de melons, pastèques, kiwis et des cucurbitacées (potirons, courges, etc.) sont par exemple à 90% dépendants de la pollinisation, lorsque pommes, cerises et concombres le sont à 65%.
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