Édition du mardi 16 juin 2015
1,3 million d'emplois générés par le tourisme en France
La note mensuelle de conjoncture de l’Insee est parue ce matin, et est consacrée à la place du tourisme dans l’économie – au moment où le gouvernement lance un plan pour développer le tourisme (lire Maire info d’hier). L’Insee a calculé que le tourisme génère 1,3 million d’emplois en France métropolitaine.
La France reste la première destination touristique mondiale, avec 400 millions de nuitées en 2014 – bien qu’un tiers seulement de ces nuitées soient le fait de touristes étrangers. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce ne sont pas les zones littorales qui accueillent le plus de touristes, mais les zones urbaines, et en particulier la capitale – notamment parce que l’Île-de-France rassemble « treize des vingt sites culturels et récréatifs les plus visités du pays », aux premiers rangs desquels Le Louvre, Versailles et Disneyland.
Trois régions sur vingt-deux concentrent à elles seules la moitié de l’emploi touristique : l’Île-de-France, Rhône-Alpes et PACA.
Sur les 1,3 million d’emplois directement liés au secteur du tourisme, l’Insee distingue ceux qui sont « directement liés à la présence de touristes sur un lieu » (presque un million) et ceux ne sont pas liés à un territoire (agences de voyages, etc.).
Si les espaces urbains réunissent la majorité des emplois touristiques (54 %), la répartition des emplois y est très différente que dans les zones littorales. En villes, l’activité économique est beaucoup plus diversifiée, ce qui induit que l’emploi touristique, même nombreux, ne représente que 3 % de l’emploi total. Dans les communes littorales, cette part monte à 8 % (Méditerranée et Atlantique) et jusqu’à 11 % en Corse. Mais ce sont les stations de haute montagne qui sont le plus touchées par la prééminence des emplois touristiques, avec une part de 36 %.
La structure de l’emploi touristique diffère aussi volontiers d’un territoire à l’autre. « Au niveau national, écrit l’Insee, les restaurants/cafés et l’hébergement concentrent 60 % de l’emploi local touristique », voire 70 % sur le littoral méditerranéen. En montagne, c’est le secteur sport et loisirs qui est « prépondérant », tandis qu’en Ile-de-France, c’est le secteur « patrimoine et culture ». Le littoral de la Manche a une place particulière, dans la mesure où l’activité touristique est dominée par les trois casinos de Deauville, Trouville et le Touquet.
Grosse différence aussi, d’un territoire à l’autre, sur la saisonnalité. En Île-de-France, l’emploi touristique est lissé sur l’ensemble de l’année, oscillant de plus ou moins 20 % autour d’une moyenne. Le pic est atteint entre juin et juillet, et le plus bas niveau en janvier. Les régions littorales n’ont évidemment pas cette chance : la fréquentation étant presque exclusivement concentrée entre juin et septembre, le taux d’emploi touristique varie de 80 % entre janvier et août. La montagne, quant à elle, « présente un profil atypique avec deux pics saisonniers, un en été et un en hiver ».
Enfin, en termes de « richesse dégagée », c’est encore la région capitale qui est en tête, avec à elle seule un tiers de la richesse issue du tourisme. Pas seulement parce qu’elle draine plus de touristes, mais aussi parce que chaque touriste y dépense plus : le tourisme, note l’Insee, « y est en effet orienté vers des activités à forte valeur ajoutée », comme les hôtels de luxe.
La France reste la première destination touristique mondiale, avec 400 millions de nuitées en 2014 – bien qu’un tiers seulement de ces nuitées soient le fait de touristes étrangers. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce ne sont pas les zones littorales qui accueillent le plus de touristes, mais les zones urbaines, et en particulier la capitale – notamment parce que l’Île-de-France rassemble « treize des vingt sites culturels et récréatifs les plus visités du pays », aux premiers rangs desquels Le Louvre, Versailles et Disneyland.
Trois régions sur vingt-deux concentrent à elles seules la moitié de l’emploi touristique : l’Île-de-France, Rhône-Alpes et PACA.
Sur les 1,3 million d’emplois directement liés au secteur du tourisme, l’Insee distingue ceux qui sont « directement liés à la présence de touristes sur un lieu » (presque un million) et ceux ne sont pas liés à un territoire (agences de voyages, etc.).
Si les espaces urbains réunissent la majorité des emplois touristiques (54 %), la répartition des emplois y est très différente que dans les zones littorales. En villes, l’activité économique est beaucoup plus diversifiée, ce qui induit que l’emploi touristique, même nombreux, ne représente que 3 % de l’emploi total. Dans les communes littorales, cette part monte à 8 % (Méditerranée et Atlantique) et jusqu’à 11 % en Corse. Mais ce sont les stations de haute montagne qui sont le plus touchées par la prééminence des emplois touristiques, avec une part de 36 %.
La structure de l’emploi touristique diffère aussi volontiers d’un territoire à l’autre. « Au niveau national, écrit l’Insee, les restaurants/cafés et l’hébergement concentrent 60 % de l’emploi local touristique », voire 70 % sur le littoral méditerranéen. En montagne, c’est le secteur sport et loisirs qui est « prépondérant », tandis qu’en Ile-de-France, c’est le secteur « patrimoine et culture ». Le littoral de la Manche a une place particulière, dans la mesure où l’activité touristique est dominée par les trois casinos de Deauville, Trouville et le Touquet.
Grosse différence aussi, d’un territoire à l’autre, sur la saisonnalité. En Île-de-France, l’emploi touristique est lissé sur l’ensemble de l’année, oscillant de plus ou moins 20 % autour d’une moyenne. Le pic est atteint entre juin et juillet, et le plus bas niveau en janvier. Les régions littorales n’ont évidemment pas cette chance : la fréquentation étant presque exclusivement concentrée entre juin et septembre, le taux d’emploi touristique varie de 80 % entre janvier et août. La montagne, quant à elle, « présente un profil atypique avec deux pics saisonniers, un en été et un en hiver ».
Enfin, en termes de « richesse dégagée », c’est encore la région capitale qui est en tête, avec à elle seule un tiers de la richesse issue du tourisme. Pas seulement parce qu’elle draine plus de touristes, mais aussi parce que chaque touriste y dépense plus : le tourisme, note l’Insee, « y est en effet orienté vers des activités à forte valeur ajoutée », comme les hôtels de luxe.
F.L.
Télécharger l’étude de l’Insee.Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2
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