Édition du lundi 28 septembre 2015
« Villes respirables » : les vingt lauréats dévoilés
Après les « territoires à énergie positive », les « villes respirables » : c’est un appel à projet que la ministère de l’Écologie, Ségolène Royal, a lancé le 2 juin dernier, pour encourager financièrement les communes et intercommunalités s’engageant à prendre des mesures permettant de « garantir en cinq ans un air sain aux populations ».
Cette décision va dans le sens d’une volonté de la ministre de laisser l’initiative aux maires en la matière, avec par exemple la création – annoncée aussi début juin – des six vignettes de couleur apposables sur les pare-brise et déterminant le caractère polluant, ou pas, d’une automobile. Chaque maire devrait avoir la possibilité de décider des mesures qu’il souhaite appliquer aux différents types de véhicules en cas d’épisode de pollution.
L’appel à projet « villes respirables » s’adresse, lui, « prioritairement », aux villes couvertes par un plan de protection de l’atmosphère (PPA). Rappelons que les PPA couvrent les agglomérations de plus de 250 000 habitants et « les zones où les valeurs limites réglementaires sont dépassées ou risquent de l’être ». Elles concernent presque la moitié (47 %) de la population du pays.
Pour être retenues dans cet appel à projet – dont les dossiers ont été rendus le 5 septembre – les collectivités devaient, cite le ministère, « présenter un projet à une échelle intercommunale ; créer ou préfigurer une zone à circulation restreinte, où les véhicules les moins polluants pourront circuler quelques semaines après la publication de la loi transition énergétique ; proposer au moins deux actions complémentaires portant sur des secteurs différents, adaptés aux spécificités du territoire » (transport, industrie, logement, agriculture, etc.).
Vingt collectivités ont été retenues dans neuf grandes régions. Ces intercommunalités couvrent quelque 730 communes. Il s’agit essentiellement de très grandes intercommunalités (Lyon, Grenoble, Bordeaux, Strasbourg, Lille…), les deux plus petits lauréats étant la communauté d’agglomération d’Annemasse (83 800 habitants) et la communauté de communes de Faucigny-Glières-Bonneville (25 600 habitants). Ces collectivités bénéficieront « d’un appui financier et méthodologique de la part des services de l’État et de l’Ademe ». Trois collectivités « lauréates en devenir » disposent d’un délai supplémentaire pour « préciser leur projet ».
Ces annonces sont intervenues autour des manifestations organisées lors de la Journée nationale de la qualité de l’air, vendredi 25 septembre, lors de laquelle de nombreuses communes ont organisé des manifestations et actions à caractère pédagogique. Parmi les plus spectaculaires, la première journée sans voiture organisée dans la capitale hier : les quartiers centraux de Paris ont été fermés aux automobiles de 11 h à 18 h, permettant d’assister à quelques scènes originales : matches de football sur les Champs-Élysées, centaines de joggers sur les voies sur berges…
Ségolène Royal a annoncé qu’elle allait présenter mercredi prochain, en Conseil des ministres, une série de mesures contre la pollution de l’air.
Télécharger la liste des vingt lauréats.
Cette décision va dans le sens d’une volonté de la ministre de laisser l’initiative aux maires en la matière, avec par exemple la création – annoncée aussi début juin – des six vignettes de couleur apposables sur les pare-brise et déterminant le caractère polluant, ou pas, d’une automobile. Chaque maire devrait avoir la possibilité de décider des mesures qu’il souhaite appliquer aux différents types de véhicules en cas d’épisode de pollution.
L’appel à projet « villes respirables » s’adresse, lui, « prioritairement », aux villes couvertes par un plan de protection de l’atmosphère (PPA). Rappelons que les PPA couvrent les agglomérations de plus de 250 000 habitants et « les zones où les valeurs limites réglementaires sont dépassées ou risquent de l’être ». Elles concernent presque la moitié (47 %) de la population du pays.
Pour être retenues dans cet appel à projet – dont les dossiers ont été rendus le 5 septembre – les collectivités devaient, cite le ministère, « présenter un projet à une échelle intercommunale ; créer ou préfigurer une zone à circulation restreinte, où les véhicules les moins polluants pourront circuler quelques semaines après la publication de la loi transition énergétique ; proposer au moins deux actions complémentaires portant sur des secteurs différents, adaptés aux spécificités du territoire » (transport, industrie, logement, agriculture, etc.).
Vingt collectivités ont été retenues dans neuf grandes régions. Ces intercommunalités couvrent quelque 730 communes. Il s’agit essentiellement de très grandes intercommunalités (Lyon, Grenoble, Bordeaux, Strasbourg, Lille…), les deux plus petits lauréats étant la communauté d’agglomération d’Annemasse (83 800 habitants) et la communauté de communes de Faucigny-Glières-Bonneville (25 600 habitants). Ces collectivités bénéficieront « d’un appui financier et méthodologique de la part des services de l’État et de l’Ademe ». Trois collectivités « lauréates en devenir » disposent d’un délai supplémentaire pour « préciser leur projet ».
Ces annonces sont intervenues autour des manifestations organisées lors de la Journée nationale de la qualité de l’air, vendredi 25 septembre, lors de laquelle de nombreuses communes ont organisé des manifestations et actions à caractère pédagogique. Parmi les plus spectaculaires, la première journée sans voiture organisée dans la capitale hier : les quartiers centraux de Paris ont été fermés aux automobiles de 11 h à 18 h, permettant d’assister à quelques scènes originales : matches de football sur les Champs-Élysées, centaines de joggers sur les voies sur berges…
Ségolène Royal a annoncé qu’elle allait présenter mercredi prochain, en Conseil des ministres, une série de mesures contre la pollution de l’air.
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