Édition du mardi 3 décembre 2013
Pour l'ancienne patronne d'Areva, réduire le nucléaire à 50% en 2025 n'est « pas réaliste »
L'ancienne présidente d'Areva, Anne Lauvergeon, a affirmé ce matin que l'objectif présidentiel de réduire à 50% la part du nucléaire dans la production électrique française d'ici à 2025 « n'est pas réaliste » et a laissé entendre que le projet allait être renvoyé à une date ultérieure.
« On ne peut pas se permettre de passer de 75% d'énergie nucléaire à 50% d'ici 2025, comme il a été annoncé », a déclaré Anne Lauvergeon sur France Inter, au lendemain du lancement aux côtés du président François Hollande du Concours mondial d'innovation, auquel elle participait en tant que présidente de la commission « Innovation 2030 ».
« Cela poserait un problème grave (...). Cela voudrait dire arrêter une vingtaine de réacteurs. Je ne pense pas que cela soit réaliste aujourd'hui sur le plan économique et pratique » , a-t-elle affirmé.
L'ancienne présidente d'Areva a laissé entendre que le gouvernement avait renoncé à cet objectif. « Je crois que la date a été plus ou moins renvoyée à plus tard », a-t-elle déclaré.
Anne Lauvergeon a, par ailleurs, réitéré son soutien à la recherche de gaz de schiste en France, alors que le président François Hollande a tranché ce débat en juillet en excluant toute exploitation ou exploration sous sa présidence.
« Je ne comprends pas très bien comment dans le pays de Descartes on peut interdire avant d'aller regarder si on en a ou pas. Faire un inventaire me paraîtrait intelligent », a-t-elle affirmé.
L'ancienne présidente d'Areva a même prôné une « exploitation écologique » du gaz de schiste, une expression déjà utilisée par le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, lors d'une audition à l'Assemblée nationale en juillet et qui avait fait bondir les opposants à cette source d'énergie très controversée. « Je crois que nous aurions intérêt à exploiter du gaz non conventionnel de façon écologique, plutôt que de recourir au charbon », a-t-elle assuré.
La semaine dernière, (lire Maire info du 28 novembre), des parlementaires ont rouvert le dossier polémique du gaz de schiste en France, avec un rapport favorable à une exploration expérimentale qui ferait appel à de la fracturation hydraulique « améliorée » ou des méthodes alternatives à cette technique interdite en France.(AFP)
« On ne peut pas se permettre de passer de 75% d'énergie nucléaire à 50% d'ici 2025, comme il a été annoncé », a déclaré Anne Lauvergeon sur France Inter, au lendemain du lancement aux côtés du président François Hollande du Concours mondial d'innovation, auquel elle participait en tant que présidente de la commission « Innovation 2030 ».
« Cela poserait un problème grave (...). Cela voudrait dire arrêter une vingtaine de réacteurs. Je ne pense pas que cela soit réaliste aujourd'hui sur le plan économique et pratique » , a-t-elle affirmé.
L'ancienne présidente d'Areva a laissé entendre que le gouvernement avait renoncé à cet objectif. « Je crois que la date a été plus ou moins renvoyée à plus tard », a-t-elle déclaré.
Anne Lauvergeon a, par ailleurs, réitéré son soutien à la recherche de gaz de schiste en France, alors que le président François Hollande a tranché ce débat en juillet en excluant toute exploitation ou exploration sous sa présidence.
« Je ne comprends pas très bien comment dans le pays de Descartes on peut interdire avant d'aller regarder si on en a ou pas. Faire un inventaire me paraîtrait intelligent », a-t-elle affirmé.
L'ancienne présidente d'Areva a même prôné une « exploitation écologique » du gaz de schiste, une expression déjà utilisée par le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, lors d'une audition à l'Assemblée nationale en juillet et qui avait fait bondir les opposants à cette source d'énergie très controversée. « Je crois que nous aurions intérêt à exploiter du gaz non conventionnel de façon écologique, plutôt que de recourir au charbon », a-t-elle assuré.
La semaine dernière, (lire Maire info du 28 novembre), des parlementaires ont rouvert le dossier polémique du gaz de schiste en France, avec un rapport favorable à une exploration expérimentale qui ferait appel à de la fracturation hydraulique « améliorée » ou des méthodes alternatives à cette technique interdite en France.(AFP)
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