Édition du mardi 8 janvier 2013
Photovoltaïque : le gouvernement veut 1000 mégawatts de plus par an
La ministre de l’Écologie et de l’Énergie, Delphine Batho, a présenté hier un plan de « mesures d’urgence pour la relance de la filière photovoltaïque française ». Ces mesures visent à donner une impulsion nouvelle à la filière, en visant un développement annuel d’au moins 1000 mégawatts de projets solaires dès cette année, et en privilégiant la production nationale. Le secteur est en effet touché par ce que le ministère appelle « une concurrence déloyale » de panneaux solaires à très bas prix fabriqués en Chine.
Concernant les grandes installations (plus de 250 kW), le plan prévoit de lancer un nouvel appel d’offres de 400 mW, privilégiant « le développement sur des sites dégradés comme les friches industrielles », afin d’éviter « les conflits d’usage notamment avec les terres agricoles ».
Pour les installations de taille moyenne (entre 100 et 250 kW), le nouvel appel d’offres « accordera désormais une attention particulière à la contribution des projets à la protection du climat en intégrant un critère d’évaluation carbone du processus de fabrication des modules photovoltaïques ».
Pour les petites installations enfin (moins de 100 kW sur toiture), Delphine Batho a arrêté les nouvelles grilles tarifaires de rachat. Les tarifs d’intégration au bâti seront revalorisés de 5%, et une sorte de prime à l’utilisation de panneaux produits en Europe sera instaurée. « Les projets pourront bénéficier d’une bonification supplémentaire allant jusqu’à 10% en fonction du lieu de fabrication des modules photovoltaïques », déclare le ministère.
Les grilles tarifaires seront également simplifiées : « Les trois tarifs T1, T2 et T3 pour les installations photovoltaïques intégrées au bâti situées sur des bâtiments résidentiels (T1), sur des bâtiments d’enseignement ou de santé (T2) ou sur d’autres bâtiments (T3) sont fusionnés en un tarif T1 unique. » Le tarif T5, applicable aux centrales au sol, est lui dévalorisé de 20%.
Le Syndicat des énergies renouvelables (SER) et Soler (Groupement français des professionnels du solaire photovoltaïque), se sont réjouis de ces mesures qui annoncent selon eux « un peu de soleil pour la filière ». « Nous sommes satisfaits de la majorité des mesures annoncées aujourd’hui. Elles permettront à l’outil industriel de traverser la période à venir jusqu’aux conclusions du débat sur la transition énergétique dont nous espérons qu’elles fixeront un cap ambitieux à la filière photovoltaïque française », a commenté Arnaud Mine, président de SER-SOLER.
Concernant les grandes installations (plus de 250 kW), le plan prévoit de lancer un nouvel appel d’offres de 400 mW, privilégiant « le développement sur des sites dégradés comme les friches industrielles », afin d’éviter « les conflits d’usage notamment avec les terres agricoles ».
Pour les installations de taille moyenne (entre 100 et 250 kW), le nouvel appel d’offres « accordera désormais une attention particulière à la contribution des projets à la protection du climat en intégrant un critère d’évaluation carbone du processus de fabrication des modules photovoltaïques ».
Pour les petites installations enfin (moins de 100 kW sur toiture), Delphine Batho a arrêté les nouvelles grilles tarifaires de rachat. Les tarifs d’intégration au bâti seront revalorisés de 5%, et une sorte de prime à l’utilisation de panneaux produits en Europe sera instaurée. « Les projets pourront bénéficier d’une bonification supplémentaire allant jusqu’à 10% en fonction du lieu de fabrication des modules photovoltaïques », déclare le ministère.
Les grilles tarifaires seront également simplifiées : « Les trois tarifs T1, T2 et T3 pour les installations photovoltaïques intégrées au bâti situées sur des bâtiments résidentiels (T1), sur des bâtiments d’enseignement ou de santé (T2) ou sur d’autres bâtiments (T3) sont fusionnés en un tarif T1 unique. » Le tarif T5, applicable aux centrales au sol, est lui dévalorisé de 20%.
Le Syndicat des énergies renouvelables (SER) et Soler (Groupement français des professionnels du solaire photovoltaïque), se sont réjouis de ces mesures qui annoncent selon eux « un peu de soleil pour la filière ». « Nous sommes satisfaits de la majorité des mesures annoncées aujourd’hui. Elles permettront à l’outil industriel de traverser la période à venir jusqu’aux conclusions du débat sur la transition énergétique dont nous espérons qu’elles fixeront un cap ambitieux à la filière photovoltaïque française », a commenté Arnaud Mine, président de SER-SOLER.
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