Édition du vendredi 26 avril 2013
Les Français plébiscitent l'énergie éolienne
Le Commissariat général au développement durable (CGDD) vient de publier une enquête sur la vision que les Français ont des énergies renouvelables (EnR), d’une part, et des comportements liés aux problèmes énergétiques, d'autre part. L’enquête montre un véritable plébiscite pour les EnR en général, pour l’éolien en particulier.
Alors que 67% des Français se disaient déjà « favorables à l’implantation d’une éolienne à un kilomètre de chez eux » en 2011, le chiffre des personnes considérant que l’énergie éolienne présente « des avantages » est aujourd’hui de 75%. Il est à noter qu’il monte même à 85% chez les habitants des petites communes rurales. Parmi les inconvénients engendrés par les éoliennes, les personnes sondées citent la pollution visuelle à 43%, sonore à 34% et le problème de l’intermittence à 39%.
Interrogées sur « les options à privilégier pour diminuer la dépendance énergétique », les personnes sondées donnent là encore la priorité aux EnR et à la sobriété énergétique : 31% déclarent qu’il faut « massivement investir dans les énergies renouvelables », quand la même proportion, 31%, estime qu’il faut « changer nos habitudes de consommation en dépensant moins d’énergie ». Le recours au gaz de schiste est en revanche massivement rejeté par les Français – 5% des sondés seulement souhaite « exploiter davantage » ce type de ressources.
Sur les moyens à utiliser pour augmenter la sobriété énergétique, les trois réponses les plus souvent mentionnées sont : éteindre les appareils électroniques plutôt que les laisser en veille (49%), réduire la température des logements en hiver (37%) et choisir des équipements électro-ménagers peu consommateurs d’énergie (31%). Privilégier les modes de transports tels que le vélo et la marche ne remporte en revanche pas un franc succès, avec 18% de réponses seulement.
Le CGDD note également un engouement tout à fait nouveau pour les véhicules propres : alors qu’en juin 2011, 45% des personnes interrogées déclaraient privilégier, pour l’achat d’un véhicule, un moteur diesel, cette proportion est tombée un an plus tard à 20%. A contrario, seuls 8% des sondés privilégiaient le moteur électrique en 2011, contre 19% en 2012, et 38% pour le moteur hybride.
Autre chiffre riche d’enseignements : si les énergies renouvelables sont plébiscitées, les Français ne sont pas prêts à payer plus cher l’électricité pour faire baisser la part du nucléaire dans le mix énergétique : 47% des personnes interrogées se disent prêts à n’accepter « aucune hausse » des tarifs de l’électricité pour sortir du nucléaire. 35% accepteraient une hausse modérée (entre 5 et 10% d’augmentation des prix), et 3% une hausse de plus de 50%. Sans surprise, ce sont les ménages les plus aisés qui sont les plus prêts à accepter une hausse importante.
Ces données sont instructives, à l’heure où le gouvernement réfléchit à une hausse conséquente de la CSPE (Contribution au service public de l’électricité), destinée notamment à financer les énergies renouvelables.
Alors que 67% des Français se disaient déjà « favorables à l’implantation d’une éolienne à un kilomètre de chez eux » en 2011, le chiffre des personnes considérant que l’énergie éolienne présente « des avantages » est aujourd’hui de 75%. Il est à noter qu’il monte même à 85% chez les habitants des petites communes rurales. Parmi les inconvénients engendrés par les éoliennes, les personnes sondées citent la pollution visuelle à 43%, sonore à 34% et le problème de l’intermittence à 39%.
Interrogées sur « les options à privilégier pour diminuer la dépendance énergétique », les personnes sondées donnent là encore la priorité aux EnR et à la sobriété énergétique : 31% déclarent qu’il faut « massivement investir dans les énergies renouvelables », quand la même proportion, 31%, estime qu’il faut « changer nos habitudes de consommation en dépensant moins d’énergie ». Le recours au gaz de schiste est en revanche massivement rejeté par les Français – 5% des sondés seulement souhaite « exploiter davantage » ce type de ressources.
Sur les moyens à utiliser pour augmenter la sobriété énergétique, les trois réponses les plus souvent mentionnées sont : éteindre les appareils électroniques plutôt que les laisser en veille (49%), réduire la température des logements en hiver (37%) et choisir des équipements électro-ménagers peu consommateurs d’énergie (31%). Privilégier les modes de transports tels que le vélo et la marche ne remporte en revanche pas un franc succès, avec 18% de réponses seulement.
Le CGDD note également un engouement tout à fait nouveau pour les véhicules propres : alors qu’en juin 2011, 45% des personnes interrogées déclaraient privilégier, pour l’achat d’un véhicule, un moteur diesel, cette proportion est tombée un an plus tard à 20%. A contrario, seuls 8% des sondés privilégiaient le moteur électrique en 2011, contre 19% en 2012, et 38% pour le moteur hybride.
Autre chiffre riche d’enseignements : si les énergies renouvelables sont plébiscitées, les Français ne sont pas prêts à payer plus cher l’électricité pour faire baisser la part du nucléaire dans le mix énergétique : 47% des personnes interrogées se disent prêts à n’accepter « aucune hausse » des tarifs de l’électricité pour sortir du nucléaire. 35% accepteraient une hausse modérée (entre 5 et 10% d’augmentation des prix), et 3% une hausse de plus de 50%. Sans surprise, ce sont les ménages les plus aisés qui sont les plus prêts à accepter une hausse importante.
Ces données sont instructives, à l’heure où le gouvernement réfléchit à une hausse conséquente de la CSPE (Contribution au service public de l’électricité), destinée notamment à financer les énergies renouvelables.
F.L.
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