Édition du jeudi 14 septembre 2017
L'AMF interpelle « solennellement » le gouvernement pour qu'il « respecte » les collectivités locales
L’AMF « s’alarme de la stigmatisation récurrente des élus locaux qui ne peut que nourrir populisme et démagogie » et dénonce « la méthode brutale et unilatérale du gouvernement » concernant notamment la réduction des contrats aidés. Dans un communiqué publié hier à la suite d’une réunion de son bureau, l’AMF fait part de son inquiétude sur les « multiples annonces qui remettent en cause les principes constitutionnels de la République décentralisée garantissant la libre administration et l’autonomie financière des collectivités territoriales ».
« Bien loin de tout clientélisme, les maires de France, garants de la cohésion sociale, sont en première ligne pour répondre aux attentes quotidiennes des habitants. Ils méritent donc considération et reconnaissance pour leur engagement au service du pays », rappelle l’AMF. L’association souligne aussi « l’apport irremplaçable » des milliers d’élus municipaux « en situation de crise ou de catastrophe naturelle, parfaitement illustrée en ce moment avec la gestion d’après ouragan Irma ». « Comme toujours, lorsque l’essentiel est en jeu, les maires de France sont aux côtés de l’Etat pour aider à la reconstruction », ajoute-t-elle.
Le « Bureau de l’AMF a également regretté plusieurs décisions estivales, à l’opposé de la méthode de concertation convenue lors de la Conférence nationale des territoires, et qui ont installé les collectivités dans une insécurité juridique et financière : annulation de crédits à la ruralité et aux quartiers ; annonce sans préavis ni concertation de la réduction des contrats aidés (…). La question n’est pas de savoir si les contrats aidés sont utiles ou non, c’est la méthode employée, brutale et unilatérale, qui interpelle car elle porte en elle la rupture de la parole de l’Etat. C’est d’autant plus incompréhensible que l’Etat encourageait, il y a encore quelques mois, les préfets à développer ces contrats aidés », argumente l’association dans son communiqué.
L’AMF s’alarme également de « plusieurs réformes annoncées encore plus préoccupantes comme la suppression de la taxe d’habitation pour 80 % des foyers, la réduction des dépenses locales à hauteur de 13 milliards d’euros », ainsi que « les ponctions indues sur les ressources des agences de l’eau », ou encore « le financement incertain des activités périscolaires et du logement social ».
L’AMF demande en conséquence « à être rapidement reçue par le Premier ministre ».
Télécharger le communiqué.
« Bien loin de tout clientélisme, les maires de France, garants de la cohésion sociale, sont en première ligne pour répondre aux attentes quotidiennes des habitants. Ils méritent donc considération et reconnaissance pour leur engagement au service du pays », rappelle l’AMF. L’association souligne aussi « l’apport irremplaçable » des milliers d’élus municipaux « en situation de crise ou de catastrophe naturelle, parfaitement illustrée en ce moment avec la gestion d’après ouragan Irma ». « Comme toujours, lorsque l’essentiel est en jeu, les maires de France sont aux côtés de l’Etat pour aider à la reconstruction », ajoute-t-elle.
Le « Bureau de l’AMF a également regretté plusieurs décisions estivales, à l’opposé de la méthode de concertation convenue lors de la Conférence nationale des territoires, et qui ont installé les collectivités dans une insécurité juridique et financière : annulation de crédits à la ruralité et aux quartiers ; annonce sans préavis ni concertation de la réduction des contrats aidés (…). La question n’est pas de savoir si les contrats aidés sont utiles ou non, c’est la méthode employée, brutale et unilatérale, qui interpelle car elle porte en elle la rupture de la parole de l’Etat. C’est d’autant plus incompréhensible que l’Etat encourageait, il y a encore quelques mois, les préfets à développer ces contrats aidés », argumente l’association dans son communiqué.
L’AMF s’alarme également de « plusieurs réformes annoncées encore plus préoccupantes comme la suppression de la taxe d’habitation pour 80 % des foyers, la réduction des dépenses locales à hauteur de 13 milliards d’euros », ainsi que « les ponctions indues sur les ressources des agences de l’eau », ou encore « le financement incertain des activités périscolaires et du logement social ».
L’AMF demande en conséquence « à être rapidement reçue par le Premier ministre ».
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