Édition du mardi 6 mai 2014
François Hollande souhaite le report des élections régionales et départementales
C’était dans l’air depuis plusieurs jours : après que plusieurs représentants de file de la majorité eurent évoqué la question de façon de plus en plus insistante, le chef de l’État lui-même, ce matin sur BFMTV, a estimé qu’il serait « intelligent » de tenir les élections régionales et départementales, prévues l’an prochain, plutôt en 2016, c’est-à-dire « avec le nouveau découpage territorial ».
La question avait été évoquée pour la première fois la semaine dernière par le sénateur de la Drôme et président du groupe socialiste au Sénat, Didier Guillaume : « Si on veut aller aux élections régionales et départementales dans la clarté », avait déclaré Didier Guillaume sur Public Sénat, « alors je propose qu’on mette sur la table le report d’un an des régionales et des départementales en 2016 pour nous laisser le temps d’aborder cette nouvelle phase de la décentralisation, cette nouvelle configuration de l’architecture territoriale, la fusion des régions et la réorganisation des départements. »
Le lendemain, lors d’une interview sur France inter, Manuel Valls a évoqué la réforme territoriale à venir, et fait part de son intention d’accélérer les choses : « Si nous pouvons aller plus vite, plus loin, plus fort dans les réformes qui concernent les collectivités territoriales (…), nous le ferons. » Interrogé sur la proposition de Didier Guillaume, le Premier ministre déclarait qu’il serait déjà « important que lors des prochaines élections régionales, les Français sachent déjà exactement dans quel cadre institutionnel ils votent ». Avant de préciser, sur le report éventuel : « Nous verrons bien. En tout cas si certains le demandent, nous pourrons examiner cette proposition. »
Les choses avancent vite, semble-t-il, puisque le président de la République lui-même a désormais pris position pour un report. François Hollande a également confirmé ce matin que la réforme aurait sans doute lieu plus vite que prévu : « Je considère qu'aujourd'hui toutes ces structures ne sont plus lisibles pour les Français. Il faut à la fois de la proximité et en même temps de l'efficacité, donc j'ai demandé au gouvernement de Manuel Valls d'accélérer la réforme territoriale ». Il a confirmé que le gouvernement se donnerait pour objectif un nombre maximum de « onze ou douze régions ». « Il n’y a plus de temps à perdre », a conclu le président, qui n’a en revanche pas commenté la décision annoncée de supprimer les conseils départementaux – estimant seulement qu’en la matière, « une réforme majeure doit être portée ».
La question avait été évoquée pour la première fois la semaine dernière par le sénateur de la Drôme et président du groupe socialiste au Sénat, Didier Guillaume : « Si on veut aller aux élections régionales et départementales dans la clarté », avait déclaré Didier Guillaume sur Public Sénat, « alors je propose qu’on mette sur la table le report d’un an des régionales et des départementales en 2016 pour nous laisser le temps d’aborder cette nouvelle phase de la décentralisation, cette nouvelle configuration de l’architecture territoriale, la fusion des régions et la réorganisation des départements. »
Le lendemain, lors d’une interview sur France inter, Manuel Valls a évoqué la réforme territoriale à venir, et fait part de son intention d’accélérer les choses : « Si nous pouvons aller plus vite, plus loin, plus fort dans les réformes qui concernent les collectivités territoriales (…), nous le ferons. » Interrogé sur la proposition de Didier Guillaume, le Premier ministre déclarait qu’il serait déjà « important que lors des prochaines élections régionales, les Français sachent déjà exactement dans quel cadre institutionnel ils votent ». Avant de préciser, sur le report éventuel : « Nous verrons bien. En tout cas si certains le demandent, nous pourrons examiner cette proposition. »
Les choses avancent vite, semble-t-il, puisque le président de la République lui-même a désormais pris position pour un report. François Hollande a également confirmé ce matin que la réforme aurait sans doute lieu plus vite que prévu : « Je considère qu'aujourd'hui toutes ces structures ne sont plus lisibles pour les Français. Il faut à la fois de la proximité et en même temps de l'efficacité, donc j'ai demandé au gouvernement de Manuel Valls d'accélérer la réforme territoriale ». Il a confirmé que le gouvernement se donnerait pour objectif un nombre maximum de « onze ou douze régions ». « Il n’y a plus de temps à perdre », a conclu le président, qui n’a en revanche pas commenté la décision annoncée de supprimer les conseils départementaux – estimant seulement qu’en la matière, « une réforme majeure doit être portée ».
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