Édition du vendredi 23 décembre 2005
Financement des écoles privées: une circulaire sur l'application de la loi de décentralisation de 2004
La répartition, par accord entre commune de résidence et commune daccueil des élèves, du financement des écoles privées sous contrat dassociation, était déjà prévue par la loi. Mais rien ne l'était en cas de désaccord; et le financement de la commune de résidence restait de fait facultatif.
La loi du 13 août 2004 tente de remplir le vide juridique: en cas de désaccord, cest le préfet qui fixe la répartition des dépenses, après avis du conseil départemental de léducation. Autre nouveauté en la matière introduite par la loi de décentralisation: lorsquil est compétent, un EPCI se substitue aux communes de résidence et daccueil pour leurs droits et obligations pour les écoles privées sous contrat dassociation.
Une circulaire interministérielle (1) commente ces nouvelles dispositions.
Les dépenses de fonctionnement dune classe élémentaire sous contrat dassociation constituent une dépense obligatoire à la charge de la commune ou de lEPCI compétent. Le montant de la contribution communale sévalue à partir des dépenses de fonctionnement relative à lexternat des écoles publiques correspondantes inscrites dans les comptes de la commune ou de lEPCI et qui correspondent, notamment lentretien (locaux et leurs dépenses de fonctionnement, mobilier, matériels informatiques), les dépenses de contrôle technique, de fournitures scolaires, les rémunérations des agents territoriaux de services des écoles maternelles et des intervenants extérieurs, la quote-part des services généraux, et les coûts de transports des élèves sur les lieux denseignement (hors activités extra-scolaires).
A ces dépenses obligatoires - qui peuvent être réglées sous forme de subvention forfaitaire ou de prise en charges de factures -, peuvent sajouter des dépenses facultatives, prises en charge par les communes par convention entre la commune et lécole privée. Elles ne peuvent en aucun cas être proportionnellement supérieures aux avantages consentis par la commune à son école publique ou ses écoles publiques. Et cette convention peut se voir résiliée selon ses clauses fixant les modalités de sa reconduction et de sa résiliation.
(1) Circulaire (Education, Intérieur) n° 2005-206 du 2 décembre 2005 (MEN-BDC INT).c=http://
Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2
S'ABONNER GRATUITEMENT
NOUS ÉCRIRE
DANS L'ÉDITION DU JOUR
Instruction budgétaire et comptable M14: une circulaire rapide fait le point
Une proposition de loi pour «améliorer la coopération intercommunale»
Budgets primitifs des départements: 55,8 milliards d'euros en 2005
PIB régionaux: forte concentration spatiale et dynamismes contrastés, selon l'INSEE
Retrouver une édition
Accéder au site