Violence scolaire : une mission ad hoc va être créée auprès des directeurs de la programmation et du développement et de l'enseignement scolaire et distinguera, chaque année, les établissements exemplaires quant à la qualité de leur conception ou leur car

Pour améliorer l'architecture scolaire, une mission ad hoc va être créée auprès des directeurs de la programmation et du développement et de l'enseignement scolaire et distinguera, chaque année, les établissements exemplaires quant à la qualité de leur conception ou leur caractère innovant. Parallèlement, elle auditera les établissements les plus difficiles pour identifier ceux qui présentent de “ réels problèmes d'architecture ”. Telles sont les pistes tracées par Jack Lang dans le domaine de la coopération avec les collectivités locales, lors du colloque international "Violences à l'école et politiques publiques" organisé par la Commission européenne et le ministère de l'Education nationale et qui s’est achevé hier à Paris. Par ailleurs, le ministre de l'Education nationale souhaite, d'ici à 2003, porter à 500 le nombre des établissements-relais (établissements accueillant les élèves en rupture scolaire). Concernant l'encadrement des enfants, il préconise un renforcement de la présence des adultes. Enfin, Jean Hébrard, inspecteur général de l'Education nationale, va travailler à la “ redéfinition de certains périmètres scolaires ”. De son côté, le premier ministre Lionel Jospin a plaidé pour une évolution de l'école et une meilleure gestion des personnels enseignants face au phénomène de la violence en milieu scolaire, en particulier dans les quartiers défavorisés. “ L'école doit évoluer avec son temps, prendre en compte la société dans laquelle elle s'inscrit, s'adapter aux enfants qu'elle accueille, a-t-il dit. L'école doit faire bouger son enseignement et répondre aux demandes nouvelles qui lui sont adressées. ” “ Confrontés à des élèves en profond décalage avec l'institution scolaire, les enseignants doivent ainsi assumer de façon de plus en plus marquée un rôle d'éducateur au sens large ”, a-t-il poursuivi en ajoutant : “ Notre administration sait mal affecter les fonctionnaires les plus expérimentés aux zones les plus difficiles. Actuellement, c'est le contraire qui est la règle. Cinq mille jeunes enseignants frais émoulus des instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM), soit 40% d'une promotion annuelle, sont affectés aux deux académies les plus sensibles, Créteil et Versailles. ” Et le Premier ministre de souhaiter que les jeunes enseignants fassent, dans les IUFM, “ l'apprentissage de ce qu'est la réalité d'un collège de banlieue. ” Venu avec quatre ministres, Jack Lang, Daniel Vaillant, Claude Bartolone et Marie-Georges Buffet pour clore ce colloque organisé à l'UNESCO, le Premier ministre a associé l'ensemble des acteurs du monde éducatif au succès de la lutte contre la violence à l'école : parents, responsables administratifs, enseignants, élus locaux, syndicats, associations, médias et universitaires. c=http://www

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