Vieillissement de la population : il faudrait avoir construit 610 000 logements de 2000 à 2009, selon l'Insee

« Mises en couple plus tardives des jeunes, unions plus fragiles, remises en couple moins fréquentes après une rupture : tous ces phénomènes tendent à accroître le nombre de ménages et donc aussi la demande potentielle de logements. Pour autant, la forte croissance du nombre de ménages au cours des années 1990 s’explique principalement par le vieillissement de la population, les ménages de personnes âgées comprenant un nombre de personnes plus faible que la moyenne», note l’Insee dans sa dernière livraison de sa revue « Insee Première » consacrée à « l’impact du vieillissement de la population sur la demande potentielle de logements » Si ces tendances se prolongent, le nombre de ménages augmentera de 228 000 par an, en moyenne, de 2000 à 2010. En dehors de la construction neuve, divers événements affectent le stock de logements : destructions, transformations de logements en locaux à usage professionnel et vice-versa, fusions et éclatements de logements. Compte tenu de la vigueur de la croissance du nombre des ménages, l’Insee a supposé que ces flux resteront sur l’ensemble de la période à un niveau faible, proche de ce qu’il a été entre 1990 et 1999. En supposant que la part des résidences principales et des logements vacants au sein du parc de logements restera stable, celui-ci s’accroîtra en moyenne de 275 000 par an sur la même période : pour satisfaire la demande potentielle de logements correspondante, il faudrait construire 320 000 logements de 2000 à 2004 et 290 000 de 2005 à 2009. (1) « Insee Première » n° 875, décembre 2002.

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