Maire-info
Le quotidien d’information des élus locaux
Édition du mardi 31 juillet 2007
Sécurité

Vidéosurveillance dans les transports publics : pour Michel Destot, l'Etat doit «s'engager financièrement»

Michel Destot , Président du Groupement des autorités responsables de transports publics (GART) a participé à la réunion présidée par Michèlle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur, de l'Outre Mer et des Collectivités territoriales, sur la vidéosurveillance dans les espaces publics et les transports en commun. Après avoir rappelé les efforts fournis depuis de nombreuses années par les autorités organisatrices en matière de lutte contre l'insécurité, Michel Destot a exprimé la volonté des autorités organisatrices de poursuivre leur action afin de lutter contre le terrorisme, et demandé que l'Etat accompagne leurs efforts. Cette réunion, qui s'est déroulée en présence de Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat chargé des transports, et de l'ensemble des partenaires de la sécurité dans les transports publics, a été l'occasion pour le président du GART de se faire l'écho des difficultés rencontrées par les collectivités territoriales en charge des transports et des déplacements: «Aujourd'hui, sur nos territoires, nous sommes passés de la lutte contre la délinquance à la lutte contre le terrorisme. Les systèmes actuellement installés sont très vite obsolètes vu le niveau élevé des spécificités techniques exigées. Il ne faut également pas négliger les l'importance des moyens nécessaires au fonctionnement et à la maintenance opérationnelle de ces systèmes». Michel Destot a aussi souligné que les élus étaient soucieux de la préservation de la vie privée de leurs concitoyens et que les systèmes devaient être installés avec discernement. Michel Destot a également tenu à interroger le ministre de l'intérieur sur le financement des systèmes de vidéosurveillance requis par les textes, ainsi que sur le financement de leur exploitation et de leur maintenance, et a souhaité connaître les modalités de travail qui seront mises en oeuvre, avec les préfets notamment. En conclusion, s'il s'est déclaré prêt à soutenir les actions de partenariat entre autorités organisatrices, opérateurs, forces locales de sécurité et de police qui visent à réduire les risques de terrorisme et la délinquance dans l'enceinte des réseaux de transports collectifs, le président du GART a toutefois précisé que «les autorités organisatrices ne peuvent assumer seules les coûts de mise en oeuvre de systèmes de plus en plus sophistiqués dont les finalités en termes de sécurité ou de sûreté excèdent leur responsabilité et leur mission.» pt>c=h

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