Édition du mercredi 12 septembre 2012
Une loi pour le statut de Marseille
Ni pôle métropolitain ni métropole à Marseille. Il faudra une nouvelle loi pour définir un statut particulier de l’aire marseillaise a affirmé, hier, Marylise Lebranchu. La ministre de la Réforme de l’Etat, de la Décentralisation et de la Fonction publique, a fait cette annonce après avoir rencontré les présidents et présidentes des six EPCI de l’aire marseillaise dans le cadre du voyage de deux jours du Premier ministre à Marseille, décidé lors du comité interministériel du 6 septembre dernier sur la sécurité et la situation économique et sociale de la cité phocéenne.
Jean-Marc Ayrault a ainsi réaffirmé, hier, « l’ambition » du gouvernement « de constituer une métropole solidaire, forte » à Marseille car il s’est dit « convaincu » que « l’agglomération marseillaise et ses différentes intercommunalités peut devenir une grande métropole européenne et méditerranéenne ; encore faut-il que les décisions soient prises ». Si le chef du gouvernement ne fait pas référence à la métropole instaurée par la réforme territoriale de décembre 2010, il n’est pas moins décidé à structurer l’agglomération (1,8 million d’habitants) du premier port de France.
Selon Marylise Lebranchu, « l’Etat va s’engager fortement pour avoir une grande porte euro-méditerranéenne et il faut donc une agglomération bien structurée. » Pour la ministre, « un pôle métropolitain ne serait pas suffisamment structuré ». Il faut donc, selon elle, « inventer un système particulier » avec « une grande métropole » dotée de « compétences essentielles qui pourraient être gérées en commun » tandis que les pôles métropolitains mis en place par les EPCI pourraient « continuer à travailler sur la proximité ». Pour cela, a-t-elle admis, il faudra « une nouvelle loi car quand on a des pôles de cette ampleur à structurer, il faut des textes spécifiques ».
En attendant, la discussion va se poursuivre avec les élus, opposés dans leur grande majorité à la création d’une métropole. Pour cela, un préfet délégué va être installé à Marseille.
Jean-Marc Ayrault a ainsi réaffirmé, hier, « l’ambition » du gouvernement « de constituer une métropole solidaire, forte » à Marseille car il s’est dit « convaincu » que « l’agglomération marseillaise et ses différentes intercommunalités peut devenir une grande métropole européenne et méditerranéenne ; encore faut-il que les décisions soient prises ». Si le chef du gouvernement ne fait pas référence à la métropole instaurée par la réforme territoriale de décembre 2010, il n’est pas moins décidé à structurer l’agglomération (1,8 million d’habitants) du premier port de France.
Selon Marylise Lebranchu, « l’Etat va s’engager fortement pour avoir une grande porte euro-méditerranéenne et il faut donc une agglomération bien structurée. » Pour la ministre, « un pôle métropolitain ne serait pas suffisamment structuré ». Il faut donc, selon elle, « inventer un système particulier » avec « une grande métropole » dotée de « compétences essentielles qui pourraient être gérées en commun » tandis que les pôles métropolitains mis en place par les EPCI pourraient « continuer à travailler sur la proximité ». Pour cela, a-t-elle admis, il faudra « une nouvelle loi car quand on a des pôles de cette ampleur à structurer, il faut des textes spécifiques ».
En attendant, la discussion va se poursuivre avec les élus, opposés dans leur grande majorité à la création d’une métropole. Pour cela, un préfet délégué va être installé à Marseille.
J.S.
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