Édition du lundi 20 septembre 2010
Une évaluation économique des zones humides
Après que les activités humaines ont détruit en métropole les deux tiers des zones humides sur trois décennies, le Grenelle de lenvironnement prévoit lacquisition par la puissance publique de 20.000 hectares de zones humides dici 2015 afin de les préserver. «Rapportés aux 20.000 ha à acquérir, les bénéfices correspondants sélèveraient, en actualisant sur 50 ans, entre 400 et 1.400 M. Ils sont largement supérieurs aux 200 à 300 M sur 50 ans de coût dacquisition et dentretien».
Cest ce que souligne une étude portant sur lévaluation économique de ces zones, publiée par le Commissariat général au développement durable dans le dernier numéro de la lettre "Le point sur" (numéro 62 - Septembre 2010).
Ces travaux se fondent sur une analyse des valeurs dusage, direct ou indirect et des valeurs de non-usage. Les valeurs dusage se réfèrent aux services fournis par le bien considéré, soit comme facteur de production (production de denrées alimentaires, de bois, etc., et des activités récréatives: chasse, pêche, randonnées, etc.), soit comme élément de la demande finale.
Les valeurs dusage indirect renvoient aux services fournis par le milieu naturel, aux fonctions écologiques assurées (épuration de leau, formation des sols, etc.). Les valeurs de non-usage sont associées aux propriétés ou aux qualités des milieux auxquelles les individus peuvent être attachés sans pour autant en faire usage.
Selon la convention internationale sur les zones humides de Ramsar (1971), ces zones constituées des marais de plaines alluviales ou côtiers, des estuaires, des lagunes, des tourbières, des lacs et étangs, des zones humides artificielles rendent un grand nombre de services.
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